Rééducation pour adolescents aux Pays-Bas

Les Nederland (Néerlandais: Pays-Bas [ˈneːdərlɑnt] (écouter)), de manière informelle Pays-Bas, est un pays situé dans le nord-ouest de l'Europe avec des territoires d'outre-mer dans les Caraïbes. C'est le plus grand des quatre pays constitutifs du Royaume des Pays-Bas. Les Pays-Bas se composent de douze provinces; il borde l'Allemagne à l'est et la Belgique au sud, avec un littoral de la mer du Nord au nord et à l'ouest. Il partage des frontières maritimes avec le Royaume-Uni, l'Allemagne et la Belgique en mer du Nord. La langue officielle du pays est le néerlandais, avec le frison occidental comme langue officielle secondaire dans la province de Frise. Le néerlandais, l'anglais et le papiamento sont officiels dans les territoires caribéens.

Les quatre plus grandes villes des Pays-Bas sont Amsterdam, Rotterdam, La Haye et Utrecht. Amsterdam est la ville la plus peuplée du pays et la capitale nominale. La Haye abrite le siège des États généraux, du Cabinet et de la Cour suprême. Le port de Rotterdam est le port maritime le plus actif d'Europe. Schiphol est l'aéroport le plus fréquenté des Pays-Bas et le troisième en Europe. Les Pays-Bas sont un membre fondateur de l'Union européenne, de la zone euro, du G10, de l'OTAN, de l'OCDE et de l'OMC, ainsi qu'une partie de l'espace Schengen et de l'Union trilatérale du Benelux. Il abrite plusieurs organisations intergouvernementales et tribunaux internationaux, dont beaucoup sont centrés à La Haye.

Nederland signifie littéralement «pays inférieurs» en référence à sa faible altitude et à sa topographie plate, avec près de 26% tombant sous le niveau de la mer. La plupart des zones sous le niveau de la mer, connues sous le nom de les polders, sont le résultat d'une mise en valeur des terres qui a commencé au 14ème siècle. Dans la période républicaine, qui a commencé en 1588, les Pays-Bas sont entrés dans une ère unique de grandeur politique, économique et culturelle, classée parmi les plus puissantes et les plus influentes d'Europe et du monde ; cette période est connue sous le nom d'âge d'or hollandais. Pendant ce temps, ses sociétés commerciales, la Compagnie néerlandaise des Indes orientales et la Compagnie néerlandaise des Indes occidentales, ont établi des colonies et des comptoirs commerciaux dans le monde entier.

Avec une population de 17.7 millions d'habitants, vivant tous dans une superficie totale de 41,850 16,160 km (33,500 XNUMX milles carrés) - dont la superficie est de XNUMX XNUMX km² (12,900 16 milles carrés) - les Pays-Bas sont le 520e pays le plus densément peuplé du monde et le deuxième pays le plus densément peuplé de l'Union européenne, avec une densité de 1,300 habitants par kilomètre carré (XNUMX XNUMX habitants/mille carré). Néanmoins, c'est le deuxième exportateur mondial de produits alimentaires et agricoles en valeur, en raison de son sol fertile, de son climat doux, de son agriculture intensive et de son inventivité.

Les Pays-Bas sont une monarchie constitutionnelle parlementaire avec une structure unitaire depuis 1848. Le pays a une tradition de pilarisation et une longue tradition de tolérance sociale, ayant légalisé l'avortement, la prostitution et l'euthanasie, tout en maintenant une politique libérale en matière de drogue. Les Pays-Bas ont autorisé le droit de vote des femmes en 1919 et ont été le premier pays à légaliser le mariage homosexuel en 2001. Son économie avancée à marché mixte a le treizième revenu par habitant le plus élevé au monde. Les Pays-Bas se classent parmi les meilleurs dans les indices internationaux de liberté de la presse, de liberté économique, le développement humain et la qualité de vie, ainsi que le bonheur.

La région dite des Pays-Bas (comprenant la Belgique, les Pays-Bas et le Luxembourg) a la même toponymie. Les noms de lieux avec Neder, Nieder, Nédre, Nether, Lage(r) or Plus bas) (en langues germaniques) et Bas or Inférieur (en langues romanes) sont en usage dans les basses terres de toute l'Europe. Dans le cas des Pays-Bas et des Pays-Bas, la situation géographique du baisser région a été plus ou moins en aval et près de la mer. Les Romains faisaient une distinction entre les provinces romaines de la Germanie inférieure en aval (qui fait aujourd'hui partie de la Belgique et des Pays-Bas) et de la Germanie supérieure en amont. La désignation «Bas» est revenue dans le duché de Basse-Lorraine du Xe siècle, qui couvrait une grande partie des Pays-Bas.

Les ducs de Bourgogne utilisaient le terme les pays de par deçà (« les terres d'ici ») pour les Pays-Bas. Sous la domination des Habsbourg, Les pays de par deçà développé en pays d'embas (« atterrit ici-bas »). Cela a été traduit par Pays-Bas dans les documents officiels hollandais contemporains. D'un point de vue régional, Niderlant était aussi la zone située entre la Meuse et le Bas-Rhin à la fin du Moyen Âge. A partir du milieu du XVIe siècle, les « Pays-Bas » et les « Pays-Bas » perdent leur sens déictique originel.

Dans la plupart des langues romanes, le terme «Pays-Bas» est officiellement utilisé comme nom des Pays-Bas.

Les Pays-Bas sont officieusement appelés Hollande dans diverses langues, dont le néerlandais et l'anglais. Dans d'autres langues, la Hollande est le nom officiel des Pays-Bas. La Hollande peut également faire référence à une région des Pays-Bas qui se compose de la Hollande du Nord et de la Hollande du Sud. Auparavant, il s'agissait d'une seule province, et plus tôt du comté de Hollande, un vestige du royaume frison dissous qui comprenait également des parties de l'actuel Utrecht. Après le déclin du duché de Brabant et du comté de Flandre, la Hollande est devenue le comté le plus important économiquement et politiquement de la région des Pays-Bas. L'accent mis sur la Hollande lors de la formation de la République néerlandaise, de la guerre de quatre-vingts ans et des guerres anglo-néerlandaises aux XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles, a fait de la Hollande un pars pro toto pour tout le pays.

Néerlandais est utilisé comme adjectif pour les Pays-Bas, ainsi que le démonyme. Les origines du mot remontent au proto-germanique *þiudiskaz, latinisé en Theodiscus, signifiant « populaire » ou « du peuple » ; semblable au vieux néerlandais Dietsch, vieux haut allemand duitsch, et vieil anglais þeodisque, tous signifiant "(du) peuple (germanique)". Au début, la langue anglaise utilisait le néerlandais pour désigner tout ou partie des locuteurs de langues germaniques occidentales. Peu à peu, sa signification s'est déplacée vers les peuples germaniques occidentaux avec lesquels ils avaient le plus de contacts, en raison de leur proximité géographique et de leur rivalité dans le commerce et les territoires d'outre-mer.

La préhistoire de la région qui est aujourd'hui les Pays-Bas a été largement façonnée par la mer et les rivières qui ont constamment modifié la géographie des basses terres. Les plus anciennes traces humaines (néandertaliennes), datant d'environ 250,000 13,000 ans, ont été trouvées dans des sols plus élevés près de Maastricht. À la fin de la période glaciaire, la culture nomade du Paléolithique supérieur de Hambourg (10,000 11,200–9,500 8000 avant JC) chassait le renne dans la région à l'aide de lances. La culture d'Ahrensburg plus tardive (XNUMX XNUMX–XNUMX XNUMX avant JC) utilisait un arc et des flèches. Des tribus mésolithiques de type Maglemosian (vers XNUMX av. J.-C.), le plus ancien canoë du monde a été trouvé à Drenthe.

Les chasseurs-cueilleurs autochtones du Mésolithique tardif de la culture Swifterbant (vers 5600 avant JC), liés à la culture Ertebølle du sud de la Scandinavie , étaient fortement liés aux rivières et aux eaux libres. Entre 4800 et 4500 avant JC, le peuple Swifterbant a commencé à adopter de la culture voisine de la poterie linéaire la pratique de l'élevage, et entre 4300 et 4000 avant JC la pratique de l'agriculture. La culture Funnelbeaker (4300–2800 avant JC), liée à la culture Swifterbant, a érigé les dolmens, de grands monuments funéraires en pierre trouvés à Drenthe. Il y a eu une transition rapide et en douceur de la culture agricole Funnelbeaker à la culture pastorale paneuropéenne Corded Ware (vers 2950 avant JC). Dans le sud-ouest, la culture Seine-Oise-Marne - liée à la culture de Vlaardingen (vers 2600 avant JC), une culture apparemment plus primitive de chasseurs-cueilleurs - a survécu jusqu'à la période néolithique, jusqu'à ce qu'elle soit également remplacée par le Corded Ware Culture.

La culture Bell Beaker ultérieure (2700–2100 avant JC) a introduit le travail du métal en cuivre, en or et plus tard en bronze et a ouvert des routes commerciales internationales inédites, reflétées dans les artefacts en cuivre. Les découvertes d'objets en bronze rares suggèrent que Drenthe était un centre commercial à l'âge du bronze (2000–800 avant JC). La culture Bell Beaker s'est développée localement dans la culture Barbed-Wire Beaker (2100–1800 avant JC) et plus tard la culture Elp (1800–800 avant JC), une culture archéologique de l'âge du bronze moyen avec des poteries en terre cuite de faible qualité comme marqueur. La phase initiale de la culture Elp a été caractérisée par des tumulus (1800-1200 avant JC). La phase suivante consistait à incinérer les morts et à placer leurs cendres dans des urnes qui étaient ensuite enterrées dans des champs, selon les coutumes de la culture Urnfield (1200–800 avant JC). La région sud est devenue dominée par la culture apparentée Hilversum (1800–800 avant JC), avec des liens apparemment culturels avec la Grande-Bretagne de la précédente culture Barbed-Wire Beaker .

À partir de 800 avant JC, la culture celtique Hallstatt de l'âge du fer est devenue influente, remplaçant la culture Hilversum. Le minerai de fer a apporté une certaine prospérité et était disponible dans tout le pays, y compris le fer des tourbières. Les forgerons voyageaient de colonie en colonie avec du bronze et du fer, fabriquant des outils à la demande. La tombe du roi d'Oss (700 av. J.-C.) a été découverte dans un tumulus, le plus grand du genre en Europe occidentale et contenant une épée de fer avec une incrustation d'or et de corail.

La détérioration du climat en Scandinavie vers 850 avant JC s'est encore détériorée vers 650 avant JC et pourrait avoir déclenché la migration des tribus germaniques du Nord. Au moment où cette migration était terminée, vers 250 avant JC, quelques groupes culturels et linguistiques généraux avaient émergé. Les Ingaevones germaniques de la mer du Nord habitaient la partie nord des Pays-Bas. Ils deviendront plus tard les Frisii et les premiers Saxons. Un deuxième groupement, les Germaniques Weser-Rhin (ou Istvaeones), s'étendait le long du Rhin moyen et de la Weser et habitait les Pays-Bas au sud des grands fleuves. Ce groupe était composé de tribus qui finiraient par devenir les Francs saliens. De plus, la culture celtique de La Tène (vers 450 avant JC jusqu'à la conquête romaine) s'était étendue sur une large gamme, y compris la région sud des Pays-Bas. Certains chercheurs ont émis l'hypothèse que même une troisième identité ethnique et langue, ni germanique ni celtique, a survécu aux Pays-Bas jusqu'à la période romaine, la culture de l'âge du fer Nordwestblock, qui a finalement été absorbé par les Celtes au sud et les peuples germaniques à l'est.

Le premier auteur à décrire la côte de la Hollande et de la Flandre fut le géographe grec Pythéas, qui nota en c. 325 av. J.-C. que dans ces régions, "plus de personnes sont mortes dans la lutte contre l'eau que dans la lutte contre les hommes". Pendant les guerres gauloises, la région au sud et à l'ouest du Rhin a été conquise par les forces romaines sous Jules César de 57 avant JC à 53 avant JC. César décrit deux principales tribus celtiques vivant dans ce qui est aujourd'hui le sud des Pays-Bas : les Menapii et les Eburons. Le Rhin est devenu la frontière nord de Rome vers 12 après JC. Des villes notables surgiraient le long du Limes Germanicus : Nimègue et Voorburg. Dans la première partie de Gallia Belgica, la région au sud du Limes est devenue une partie de la province romaine de Germania Inferior. La zone au nord du Rhin, habitée par les Frisii, est restée en dehors de la domination romaine (mais pas de sa présence et de son contrôle), tandis que les tribus frontalières germaniques des Batavi et des Cananefates ont servi dans la cavalerie romaine. Les Batavi se sont soulevés contre les Romains lors de la rébellion batave de 69 après JC mais ont finalement été vaincus. Les Batavi ont ensuite fusionné avec d'autres tribus dans la confédération des Francs saliens, dont l'identité a émergé dans la première moitié du IIIe siècle. Les Francs saliens apparaissent dans les textes romains à la fois comme des alliés et des ennemis. Ils ont été forcés par la confédération des Saxons de l'est de se déplacer sur le Rhin en territoire romain au IVe siècle. Depuis leur nouvelle base en Flandre occidentale et dans le sud-ouest des Pays-Bas, ils attaquaient la Manche. Les forces romaines ont pacifié la région mais n'ont pas expulsé les Francs, qui ont continué à être craints au moins jusqu'à l'époque de Julien l'Apostat (358) lorsque les Francs saliens ont été autorisés à s'installer comme foderati en Texandrie. Il a été postulé qu'après la détérioration des conditions climatiques et le retrait des Romains, les Frisii ont disparu comme laeti en c. 296, laissant les terres côtières largement dépeuplées pendant les deux siècles suivants. Cependant, des fouilles récentes à Kennemerland montrent une indication claire d'habitation permanente.

Après l'effondrement du gouvernement romain dans la région, les Francs ont étendu leurs territoires à de nombreux royaumes. Dans les années 490, Clovis Ier avait conquis et réuni tous ces territoires du sud des Pays-Bas en un seul royaume franc, et à partir de là, il avait poursuivi ses conquêtes en Gaule. Lors de cette expansion, les Francs migrant vers le sud (territoire moderne de la France et partie wallonne de la Belgique) finirent par adopter le latin vulgaire de la population locale. Un fossé culturel grandissant s'est creusé avec les Francs restant dans leur patrie d'origine dans le nord (c'est-à-dire le sud des Pays-Bas et la Flandre), qui ont continué à parler le vieux francique, qui au IXe siècle avait évolué en vieux bas franconien ou en vieux néerlandais. Une frontière linguistique néerlandais-français est ainsi apparue.

Au nord des Francs, les conditions climatiques se sont améliorées et, pendant la période de migration des Saxons, les Angles, Jutes et Frisii étroitement apparentés se sont installés sur les terres côtières. Beaucoup ont déménagé en Angleterre et sont devenus connus sous le nom d'Anglo-Saxons, mais ceux qui sont restés seraient appelés Frisons et leur langue comme Frison, du nom de la terre qui était autrefois habitée par les Frisiens. Le frison était parlé sur toute la côte sud de la mer du Nord, et c'est toujours la langue la plus étroitement liée à l'anglais parmi les langues vivantes de l'Europe continentale. Au septième siècle, un royaume frison (650–734) sous le roi Aldegisel et le roi Redbad a émergé avec Traiectum (Utrecht) comme centre de pouvoir, tandis que Dorestad était une place commerciale florissante. Entre 600 et 719 environ, les villes furent souvent disputées entre les Frisons et les Francs. En 734, à la bataille du Boarn, les Frisons sont vaincus après une série de guerres. Avec l'approbation des Francs, le missionnaire anglo-saxon Willibrord convertit le peuple frison au christianisme. Il établit l'archidiocèse d'Utrecht et devint l'évêque des Frisons. Cependant, son successeur Boniface fut assassiné par les Frisons à Dokkum, en 754.

L'empire franc carolingien s'est calqué sur l'empire romain et contrôlait une grande partie de l'Europe occidentale. Cependant, en 843, elle était divisée en trois parties : la Francie orientale, moyenne et occidentale. La plupart des Pays-Bas actuels sont devenus une partie de la Moyenne-Francie, qui était un royaume faible et soumis à de nombreuses partitions et tentatives d'annexion par ses voisins les plus puissants. Il comprenait des territoires allant de la Frise au nord au Royaume d'Italie au sud. Vers 850, Lothaire Ier de Moyenne-Francie reconnut le Viking Rorik de Dorestad comme dirigeant de la majeure partie de la Frise. Lorsque le royaume de Moyenne-Francie fut partagé en 855, les terres au nord des Alpes passèrent à Lothaire II et furent par la suite nommées Lotharingie. Après sa mort en 869, la Lotharingie a été divisée en Haute et Basse Lotharingie, cette dernière partie comprenant les Pays-Bas qui sont techniquement devenus une partie de la Francie orientale en 870, bien qu'elle soit effectivement sous le contrôle des Vikings, qui ont attaqué les frisonnes et les frisonnes largement sans défense. Villes franques situées sur la côte frisonne et le long des rivières.^{[citation requise]} Vers 879, une autre expédition viking dirigée par Godfrid, duc de Frise, a attaqué les terres frisonnes. Les raids vikings ont affaibli l'emprise des seigneurs français et allemands dans la région. La résistance aux Vikings, le cas échéant, est venue des nobles locaux, qui ont gagné en stature en conséquence, et cela a jeté les bases de la désintégration de la Basse Lotharingie en États semi-indépendants. L'un de ces nobles locaux était Gerolf de Hollande, qui a assumé la seigneurie en Frise après avoir aidé à assassiner Godfrid, et la domination viking a pris fin.

Le Saint Empire romain germanique (l'État successeur de la Francie orientale puis de la Lotharingie) a gouverné une grande partie des Pays-Bas aux Xe et XIe siècles, mais n'a pas été en mesure de maintenir l'unité politique. De puissants nobles locaux ont transformé leurs villes, comtés et duchés en royaumes privés qui se sentaient peu obligés envers l'empereur. La Hollande, le Hainaut, la Flandre, la Gelre, le Brabant et Utrecht étaient en état de guerre presque continuelle ou formaient paradoxalement des unions personnelles. La langue et la culture de la plupart des habitants du comté de Hollande étaient à l'origine le frison. Au fur et à mesure que la colonisation franque progressait de la Flandre et du Brabant, la région devint rapidement le vieux bas franconien (ou vieux hollandais). Le reste de la Frise dans le nord (aujourd'hui la Frise et Groningue) a continué à maintenir son indépendance et avait ses propres institutions (collectivement appelées la « liberté frisonne »), qui n'appréciaient pas l'imposition du système féodal.^{[citation requise]}

Vers l'an 1000 après JC, en raison de plusieurs développements agricoles, l'économie a commencé à se développer à un rythme rapide et la productivité plus élevée a permis aux travailleurs de cultiver plus de terres ou de devenir des commerçants. Les villes se sont développées autour des monastères et des châteaux, et une classe moyenne marchande a commencé à se développer dans ces zones urbaines, en particulier en Flandre et plus tard également dans le Brabant. Les villes riches ont commencé à acheter certains privilèges pour elles-mêmes au souverain. En pratique, cela signifiait que Bruges et Anvers devenaient des républiques quasi indépendantes à part entière et deviendraient plus tard certaines des villes et des ports les plus importants d'Europe.

Vers 1100 après JC, les agriculteurs de Flandre et d'Utrecht ont commencé à drainer et à cultiver des terres marécageuses inhabitées dans l'ouest des Pays-Bas, rendant possible l'émergence du comté de Hollande en tant que centre du pouvoir. Le titre de comte de Hollande a été disputé dans les guerres du crochet et de la morue (néerlandais : Hoekse en Kabeljauwse twisten) entre 1350 et 1490. La faction Cod se composait des villes les plus progressistes, tandis que la faction Hook se composait des nobles conservateurs. Ces nobles ont invité le duc Philippe le Bon de Bourgogne - qui était également comte de Flandre - à conquérir la Hollande.

La plupart des fiefs impériaux et français dans ce qui est aujourd'hui les Pays-Bas et la Belgique ont été unis dans une union personnelle par Philippe le Bon, duc de Bourgogne, en 1433. La maison de Valois-Bourgogne et leurs héritiers Habsbourg régneraient sur les Pays-Bas dans le période de 1384 à 1581. Avant l'union bourguignonne, les Hollandais s'identifiaient par la ville dans laquelle ils vivaient ou leur duché ou comté local. La période bourguignonne marque le début du cheminement vers la nation. Les nouveaux dirigeants ont défendu les intérêts commerciaux néerlandais, qui se sont ensuite développés rapidement. Les flottes du comté de Hollande ont vaincu à plusieurs reprises les flottes de la Ligue hanséatique. Amsterdam s'est développée et au 15ème siècle est devenue le principal port de commerce en Europe pour les céréales de la région de la Baltique. Amsterdam distribuait des céréales aux principales villes de Belgique, du nord de la France et d'Angleterre. Ce commerce était vital car la Hollande ne pouvait plus produire assez de céréales pour se nourrir. Le drainage des terres avait entraîné la réduction de la tourbe des anciennes zones humides à un niveau trop bas pour que le drainage puisse être maintenu.

Sous Habsbourg Charles V, souverain du Saint Empire romain germanique et roi d'Espagne, tous les fiefs de la région actuelle des Pays-Bas ont été unis dans les dix-sept provinces, qui comprenaient également la majeure partie de la Belgique actuelle, le Luxembourg et certaines terres adjacentes dans ce qui est maintenant France et Allemagne. En 1568, sous Philippe II, la guerre de quatre-vingts ans entre les provinces et leur souverain espagnol a commencé. Le niveau de férocité manifesté par les deux parties peut être glané dans le rapport d'un chroniqueur hollandais :

Le duc d'Albe tenta impitoyablement de réprimer le mouvement protestant aux Pays-Bas. Les Néerlandais ont été « brûlés, étranglés, décapités ou enterrés vivants » par son « Conseil du sang » et ses soldats espagnols. Des têtes coupées et des cadavres décapités étaient exposés le long des rues et des routes pour terroriser la population et la soumettre. Alba se vantait d'avoir exécuté 18,600 XNUMX, mais ce chiffre ne comprend pas ceux qui ont péri par la guerre et la famine.

Le premier grand siège fut l'effort d'Alba pour capturer Haarlem et ainsi couper la Hollande en deux. Cela traîna de décembre 1572 à l'été suivant, lorsque Haarlemers se rendit finalement le 13 juillet sur la promesse que la ville serait épargnée d'être saccagée. C'était une stipulation que Don Fadrique n'a pas pu honorer, lorsque ses soldats se sont mutinés, en colère contre le salaire dû et les conditions misérables qu'ils ont endurées pendant les longs et froids mois de la campagne. Le 4 novembre 1576, les tercios espagnols s'emparent d'Anvers et la soumettent au pire pillage de l'histoire des Pays-Bas. Les citoyens ont résisté mais ont été vaincus; sept mille d'entre eux ont été tués; un millier de bâtiments ont été incendiés ; hommes, femmes et enfants ont été massacrés par des soldats, qui ont invoqué le nom du saint patron de l'Espagne, ¡Santiago ! ¡España ! ¡Un sangre, un carne, un fuego, un sacco ! (Saint Jacques ! Espagne ! Au sang, à la chair, au feu, au pillage !)

Après le sac d'Anvers, des délégués du Brabant catholique, de la Hollande protestante et de la Zélande acceptèrent, à Gand, de se joindre à Utrecht et Guillaume le Silencieux pour chasser toutes les troupes espagnoles et former un nouveau gouvernement pour les Pays-Bas. Don Juan d'Autriche , le nouveau gouverneur espagnol, a été contraint de concéder au départ, mais en quelques mois, il est revenu aux hostilités actives. Lorsque les combats ont repris, les Néerlandais ont commencé à chercher de l'aide auprès de la protestante Elizabeth I d'Angleterre, mais elle a d'abord respecté ses engagements envers les Espagnols dans le traité de Bristol de 1574. Le résultat a été que lorsque la prochaine bataille à grande échelle a fait se produisent à Gembloux en 1578, les forces espagnoles l'emportèrent facilement, tuant au moins 10,000 XNUMX rebelles, les Espagnols subissant peu de pertes.^{[douteux - discuter]} À la lumière de la défaite de Gembloux, les États du sud des Dix-sept Provinces (aujourd'hui le nord de la France et la Belgique) prennent leurs distances avec les rebelles du nord avec l'Union d'Arras de 1579, qui exprime leur loyauté envers Philippe II d'Espagne. En face d'eux, la moitié nord des dix-sept provinces forge l'Union d'Utrecht (également de 1579) dans laquelle elles s'engagent à se soutenir mutuellement dans leur défense contre l'armée espagnole. L'Union d'Utrecht est considérée comme le fondement des Pays-Bas modernes.^{[citation requise]}

Les troupes espagnoles ont saccagé Maastricht en 1579, tuant plus de 10,000 1581 civils et assurant ainsi la poursuite de la rébellion. En XNUMX, les provinces du nord ont adopté l'acte d'abjuration, la déclaration d'indépendance dans laquelle les provinces ont officiellement déposé Philippe II comme monarque régnant dans les provinces du nord. Contre les rebelles, Philippe pouvait puiser dans les ressources de l'Empire espagnol, y compris dans la péninsule ibérique, l'Amérique espagnole, l'Italie espagnole et les Pays-Bas espagnols. La reine Elizabeth I d'Angleterre a sympathisé avec la lutte néerlandaise contre le rival espagnol de l'Angleterre et a envoyé une armée de 7,600 XNUMX soldats pour aider les Néerlandais dans leur guerre contre les Espagnols catholiques. Les forces anglaises sous le comte de Leicester puis Lord Willoughby ont affronté les Espagnols aux Pays-Bas sous le duc de Parme dans une série d'actions largement indécises qui ont lié un nombre important de troupes espagnoles et ont fait gagner du temps aux Néerlandais pour réorganiser leurs défenses. La guerre s'est poursuivie jusqu'en 1648, lorsque l'Espagne sous le roi Philippe IV a finalement reconnu l'indépendance des sept provinces du nord-ouest dans la paix de Münster. Certaines parties des provinces du sud sont devenues de facto colonies du nouvel empire républicain-mercantile.

Après avoir déclaré leur indépendance, les provinces de Hollande, de Zélande, de Groningue, de Frise, d'Utrecht, d'Overijssel et de Gueldre formèrent une confédération. Tous ces duchés, seigneuries et comtés étaient autonomes et avaient leur propre gouvernement, les États-Provinciaux. Les États généraux, le gouvernement confédéral, siégeaient à La Haye et étaient composés de représentants de chacune des sept provinces. La région peu peuplée de Drenthe faisait également partie de la république, même si elle n'était pas considérée comme l'une des provinces. De plus, la République était venue occuper pendant la guerre de quatre-vingts ans un certain nombre de terres dites de généralité en Flandre, dans le Brabant et dans le Limbourg. Leur population était principalement catholique romaine, et ces zones n'avaient pas de structure gouvernementale propre et étaient utilisées comme zone tampon entre la République et le sud des Pays-Bas sous contrôle espagnol.

À l'âge d'or néerlandais, qui s'étend sur une grande partie du XVIIe siècle, l'Empire néerlandais est devenu l'une des principales puissances maritimes et économiques, aux côtés du Portugal, de l'Espagne, de la France et de l'Angleterre. La science, l'armée et l'art (en particulier la peinture) étaient parmi les plus acclamés au monde. En 17, les Néerlandais possédaient 1650 16,000 navires marchands. La Compagnie néerlandaise des Indes orientales et la Compagnie néerlandaise des Indes occidentales ont établi des colonies et des comptoirs commerciaux dans le monde entier, notamment en dirigeant les parties occidentales de Taiwan entre 1624–1662 et 1664–1667. La colonisation néerlandaise en Amérique du Nord a commencé avec la fondation de New Amsterdam dans la partie sud de Manhattan en 1614. En Afrique du Sud, les Néerlandais ont installé la colonie du Cap en 1652. Des colonies néerlandaises en Amérique du Sud ont été établies le long des nombreuses rivières de la fertile Guyane. plaines, parmi lesquelles la colonie du Surinam (aujourd'hui le Suriname). En Asie, les Néerlandais ont établi les Indes orientales néerlandaises (aujourd'hui l'Indonésie) et le seul poste de traite occidental au Japon, Dejima.^{[citation requise]}

Pendant la période de proto-industrialisation, l'empire a reçu 50% des textiles et 80% des importations de soie de l'empire moghol indien, principalement de sa région la plus développée connue sous le nom de Bengal Subah.

De nombreux historiens de l'économie considèrent les Pays-Bas comme le premier pays complètement capitaliste au monde. Au début de l'Europe moderne, elle possédait la ville commerçante la plus riche (Amsterdam) et la première bourse à plein temps. L'inventivité des commerçants a conduit à des assurances et des fonds de retraite ainsi qu'à des phénomènes tels que le cycle d'expansion et de récession, la première bulle d'inflation des actifs au monde, la manie des tulipes de 1636-1637 et le premier chasseur d'ours au monde, Isaac le Maire, qui a fait baisser les prix en vendant des stocks puis en les rachetant à prix réduit. En 1672 - connue dans l'histoire néerlandaise sous le nom de Rampjaar (année de la catastrophe) - la République néerlandaise était simultanément en guerre avec la France, l'Angleterre et trois évêchés allemands. En mer, il pourrait empêcher avec succès les marines anglaise et française d'entrer sur les côtes occidentales. Sur terre, cependant, il a été presque pris en charge à l'intérieur par les armées françaises et allemandes en progression venant de l'est. Il a réussi à inverser la tendance en inondant certaines parties de la Hollande mais n'a jamais pu retrouver son ancienne gloire et est entré dans un état de déclin général au 18ème siècle, avec la concurrence économique de l'Angleterre et des rivalités de longue date entre les deux principales factions en la société néerlandaise, le républicain Staatsgezinden et les partisans du stathouder Prinsgezinden comme principales factions politiques.

Avec le soutien armé de la France révolutionnaire, les républicains néerlandais proclament la République batave, calquée sur la République française et faisant des Pays-Bas un État unitaire le 19 janvier 1795. Le stathouder Guillaume V d'Orange s'est enfui en Angleterre. Mais de 1806 à 1810, le Royaume de Hollande est mis en place par Napoléon Bonaparte comme un royaume fantoche gouverné par son frère Louis Bonaparte pour contrôler plus efficacement les Pays-Bas. Cependant, le roi Louis Bonaparte tenta de servir les intérêts néerlandais au lieu de ceux de son frère et il fut contraint d'abdiquer le 1er juillet 1810. L'empereur envoya une armée et les Pays-Bas devinrent une partie de l'Empire français jusqu'à l'automne 1813 lorsque Napoléon fut vaincu. à la bataille de Leipzig.

William Frederick, fils du dernier stathouder, retourna aux Pays-Bas en 1813 et se proclama prince souverain des Pays-Bas. Deux ans plus tard, le Congrès de Vienne a ajouté le sud des Pays-Bas au nord pour créer un pays fort à la frontière nord de la France. William Frederick éleva ces Pays-Bas unis au rang de royaume et se proclama roi Guillaume Ier en 1815. De plus, Guillaume devint grand-duc héréditaire de Luxembourg en échange de ses possessions allemandes. Cependant, le sud des Pays-Bas était culturellement séparé du nord depuis 1581 et s'est rebellé. Le sud a obtenu son indépendance en 1830 sous le nom de Belgique (reconnu par les Pays-Bas du Nord en 1839 lorsque le Royaume des Pays-Bas a été créé par décret), tandis que l'union personnelle entre le Luxembourg et les Pays-Bas a été rompue en 1890, lorsque Guillaume III est mort sans aucun homme survivant. héritiers. Les lois sur l'ascendance ont empêché sa fille, la reine Wilhelmine, de devenir la prochaine grande-duchesse.^{[citation requise]}

La Révolution belge chez nous et la guerre de Java dans les Indes orientales néerlandaises ont amené les Pays-Bas au bord de la faillite. Cependant, le système de culture a été introduit en 1830; dans les Indes orientales néerlandaises, 20 % des terres villageoises devaient être consacrées aux cultures gouvernementales destinées à l'exportation. La politique a apporté aux Néerlandais d'énormes richesses et a rendu la colonie autosuffisante.

Les Pays-Bas ont aboli l'esclavage dans ses colonies en 1863. Les esclaves du Suriname ne seraient pleinement libres qu'en 1873, car la loi stipulait qu'il devait y avoir une transition obligatoire de 10 ans.

Les Pays-Bas ont pu rester neutres pendant la Première Guerre mondiale, en partie parce que l'importation de marchandises via les Pays-Bas s'est avérée essentielle à la survie de l'Allemagne jusqu'au blocus de la Royal Navy britannique en 1916. Cela a changé pendant la Seconde Guerre mondiale, lorsque l'Allemagne nazie a envahi le Pays-Bas le 10 mai 1940. Le Rotterdam Blitz a forcé l'élément principal de l'armée néerlandaise à se rendre quatre jours plus tard. Pendant l'occupation, plus de 100,000 XNUMX Juifs hollandais ont été rassemblés et transportés dans des camps d'extermination nazis; seuls quelques-uns d'entre eux ont survécu. Les travailleurs néerlandais ont été enrôlés pour le travail forcé en Allemagne, les civils qui ont résisté ont été tués en représailles aux attaques contre les soldats allemands et la campagne a été pillée pour se nourrir. Bien que des milliers de Néerlandais aient risqué leur vie en cachant des Juifs aux Allemands, plus de 20,000 XNUMX fascistes néerlandais ont rejoint la Waffen SS, combattant sur le front de l'Est. Les collaborateurs politiques étaient membres du NSB fasciste, le seul parti politique légal des Pays-Bas occupés. Le 8 décembre 1941, le gouvernement néerlandais en exil à Londres déclara la guerre au Japon, mais ne put empêcher l'occupation japonaise des Indes néerlandaises (Indonésie). En 1944-45, la Première Armée canadienne, qui comprenait des troupes canadiennes, britanniques et polonaises, était responsable de la libération d'une grande partie des Pays-Bas. Peu de temps après le jour de la victoire, les Néerlandais ont mené une guerre coloniale contre la nouvelle République d'Indonésie.^{[citation requise]}

En 1954, la Charte du Royaume des Pays-Bas a réformé la structure politique des Pays-Bas, ce qui était le résultat de la pression internationale pour mener à bien la décolonisation. Les colonies néerlandaises du Surinam et de Curaçao et dépendances et le pays européen sont tous devenus des pays au sein du Royaume, sur une base d'égalité. L'Indonésie avait déclaré son indépendance en août 1945 (reconnue en 1949) et n'a donc jamais fait partie du Royaume réformé. Le Suriname a suivi en 1975. Après la guerre, les Pays-Bas ont laissé derrière eux une ère de neutralité et se sont rapprochés des États voisins. Les Pays-Bas étaient l'un des membres fondateurs du Benelux et de l'OTAN. Dans les années 1950, les Pays-Bas sont devenus l'un des six pays fondateurs des Communautés européennes, à la suite de la création en 1952 de la Communauté européenne du charbon et de l'acier et des créations ultérieures en 1958 de la Communauté économique européenne et de la Communauté européenne de l'énergie atomique. En 1993, les deux premiers d'entre eux ont été intégrés à l'Union européenne.

Les efforts d'émigration encouragés par le gouvernement pour réduire la densité de population ont incité quelque 500,000 1960 Néerlandais à quitter le pays après la guerre. Les années 1970 et 2002 ont été une période de grands changements sociaux et culturels, tels qu'une dépilarisation rapide caractérisée par la décomposition des anciennes divisions selon des lignes politiques et religieuses. Les étudiants et d'autres jeunes ont rejeté les mœurs traditionnelles et ont poussé au changement dans des domaines tels que les droits des femmes, la sexualité, le désarmement et les questions environnementales. En 2010, l'euro a été introduit en tant que monnaie fiduciaire et en XNUMX, les Antilles néerlandaises ont été dissoutes. Des référendums ont eu lieu sur chaque île pour déterminer leur futur statut. En conséquence, les îles de Bonaire, Sint Eustatius et Saba (les îles BES) devaient obtenir des liens plus étroits avec les Pays-Bas. Cela a conduit à l'incorporation de ces trois îles dans le pays des Pays-Bas en tant que municipalités spéciales lors de la dissolution des Antilles néerlandaises. Les municipalités spéciales sont collectivement connues sous le nom de Pays-Bas caribéens.

Selon le Bureau central des statistiques, les Pays-Bas européens ont une superficie totale de 41,543 16,040 km (33,481 XNUMX milles carrés), y compris les plans d'eau; et une superficie de XNUMX XNUMX km² (12,927 328 milles carrés). Les Pays-Bas caribéens ont une superficie totale de 127 km (XNUMX milles carrés) Il se situe entre les latitudes 50° et 54° N et les longitudes 3° et 8° E.

Les Pays-Bas sont géographiquement très bas par rapport au niveau de la mer et sont considérés comme un pays plat, avec environ 26 % de sa superficie et 21 % de sa population. situé sous le niveau de la mer. La partie européenne du pays est en grande partie plate, à l'exception des contreforts à l'extrême sud-est, jusqu'à une hauteur ne dépassant pas 321 mètres, et de quelques chaînes de collines basses dans les parties centrales. La plupart des zones sous le niveau de la mer sont causées par l'extraction de la tourbe ou par la remise en état des terres. Depuis la fin du XVIe siècle, de vastes zones de polders sont préservées grâce à des systèmes de drainage élaborés comprenant des digues, des canaux et des stations de pompage. Près de 16% de la superficie terrestre du pays est gagnée sur la mer et les lacs.

Une grande partie du pays était à l'origine formée par les estuaires de trois grands fleuves européens : le Rhin (Rhin), la Meuse (Maas) et l'Escaut (Escaut), ainsi que leurs affluents. La partie sud-ouest des Pays-Bas est à ce jour un delta fluvial de ces trois fleuves, le delta Rhin-Meuse-Escaut.

Les Pays-Bas européens sont divisés en parties nord et sud par le Rhin, le Waal, son principal affluent, et la Meuse. Dans le passé, ces rivières fonctionnaient comme une barrière naturelle entre les fiefs et créaient donc historiquement une fracture culturelle, comme en témoignent certains traits phonétiques reconnaissables de part et d'autre de ce que les Néerlandais appellent leurs «grandes rivières» (de Grote Rivieren). Une autre branche importante du Rhin, la rivière IJssel, se jette dans le lac IJssel, l'ancien Zuiderzee («mer du sud»). Tout comme la précédente, cette rivière forme une fracture linguistique : les gens au nord-est de cette rivière parlent des dialectes néerlandais bas-saxons (à l'exception de la province de Frise, qui a sa propre langue).

Les Pays-Bas modernes se sont formés à la suite de l'interaction des quatre principaux fleuves (Rhin, Meuse, Schelde et IJssel) et de l'influence de la mer du Nord. Les Pays-Bas sont principalement composés de sédiments dérivés deltaïques, côtiers et éoliens pendant les périodes glaciaires et interglaciaires du Pléistocène.

Presque tout l'ouest des Pays-Bas est composé de l'estuaire du fleuve Rhin-Meuse, mais l'intervention humaine a considérablement modifié les processus naturels à l'œuvre. La majeure partie de l'ouest des Pays-Bas se trouve en dessous du niveau de la mer en raison du processus humain consistant à transformer des masses d'eau stagnantes en terres utilisables, un polder.

Dans l'est des Pays-Bas, on trouve des vestiges de la dernière période glaciaire, qui s'est terminée il y a environ dix mille ans. Lorsque la calotte glaciaire continentale s'est déplacée du nord, elle a poussé la moraine vers l'avant. La calotte glaciaire s'est arrêtée alors qu'elle couvrait la moitié est des Pays-Bas. Après la fin de la période glaciaire, la moraine est restée sous la forme d'une longue ligne de colline. Les villes d'Arnhem et de Nimègue sont bâties sur ces collines.

Au fil des siècles, le littoral néerlandais a considérablement changé à la suite de catastrophes naturelles et d'interventions humaines.

Le 14 décembre 1287, l'inondation de Sainte-Lucie a touché les Pays-Bas et l'Allemagne, tuant plus de 50,000 1421 personnes dans l'une des inondations les plus destructrices de l'histoire enregistrée. L'inondation de St. Elizabeth de 72 et la mauvaise gestion qui en a résulté ont détruit un polder nouvellement récupéré, le remplaçant par le XNUMX km² (28 milles carrés) Biesbosch plaines inondables à marée dans le centre-sud. L'énorme crue de la mer du Nord de février 1953 a provoqué l'effondrement de plusieurs digues dans le sud-ouest des Pays-Bas ; plus de 1,800 XNUMX personnes se sont noyées dans l'inondation. Le gouvernement néerlandais a ensuite mis en place un programme de grande envergure, le « Delta Works », pour protéger le pays contre de futures inondations, qui s'est déroulé sur une période de plus de trente ans.

L'impact des catastrophes a été, dans une certaine mesure, accru par l'activité humaine. Des marécages relativement élevés ont été drainés pour être utilisés comme terres agricoles. Le drainage a provoqué la contraction de la tourbe fertile et la chute des niveaux du sol, sur quoi les niveaux des eaux souterraines ont été abaissés pour compenser la baisse du niveau du sol, provoquant une contraction supplémentaire de la tourbe sous-jacente. De plus, jusqu'à ce que la tourbe du 19e siècle soit extraite, séchée et utilisée comme combustible, ce qui aggrave encore le problème. Des siècles d'extraction extensive et mal contrôlée de la tourbe ont abaissé de plusieurs mètres une surface terrestre déjà basse. Même dans les zones inondées, l'extraction de la tourbe s'est poursuivie par dragage du gazon.

En raison des inondations, l'agriculture était difficile, ce qui a encouragé le commerce extérieur, ce qui a eu pour conséquence que les Hollandais étaient impliqués dans les affaires du monde depuis le début du XIVe/XVe siècle.

Pour se prémunir contre les inondations, une série de défenses contre l'eau ont été imaginées. Au premier millénaire de notre ère, des villages et des fermes ont été construits sur des collines appelées terps. Plus tard, ces terps étaient reliés par des digues. Au 12ème siècle, les agences gouvernementales locales appelées "waterschappen" (« offices des eaux ») ou "hoogheemraadschappen" ("hauts conseils d'intérieur") ont commencé à apparaître, dont le travail était de maintenir le niveau de l'eau et de protéger une région des inondations; ces agences continuent d'exister. Au fur et à mesure que le niveau du sol baissait, les digues ont grandi par nécessité et ont fusionné en un système intégré. Au XIIIe siècle, les moulins à vent étaient utilisés pour pomper l'eau des zones situées sous le niveau de la mer. Les moulins à vent ont ensuite été utilisés pour drainer les lacs, créant les célèbres polders.

Dans le 1932 Dique de clôture ("Closure Dike") a été achevée, bloquant l'ancien Zuiderzee (mer du Sud) de la mer du Nord et créant ainsi l'IJsselmeer (lac IJssel). Il est devenu une partie des plus grands travaux Zuiderzee dans lesquels quatre polders totalisant 2,500 kilomètres carrés (965 milles carrés) ont été récupérés de la mer.

Les Pays-Bas sont l'un des pays qui pourraient le plus souffrir du changement climatique. Non seulement la montée de la mer est un problème, mais des conditions météorologiques erratiques peuvent provoquer le débordement des rivières.

Après la catastrophe de 1953, le Delta Works a été construit, qui est un ensemble complet de travaux de génie civil sur toute la côte néerlandaise. Le projet a commencé en 1958 et a été en grande partie achevé en 1997 avec l'achèvement du Maeslantkering. Depuis lors, de nouveaux projets ont été lancés périodiquement pour rénover et renouveler les travaux du Delta. L'objectif principal du projet Delta était de réduire le risque d'inondation en Hollande méridionale et en Zélande à une fois tous les 10,000 4000 ans (contre une fois tous les 3,000 1,900 ans pour le reste du pays). Ceci a été réalisé en élevant 10,000 km (6,200 mi) de digues extérieures et XNUMX km (XNUMX mi) de digues intérieures, de canal et de rivière, et en fermant les estuaires maritimes de la province de Zélande. De nouvelles évaluations des risques montrent parfois des problèmes nécessitant des renforcements supplémentaires des digues du projet Delta. Le projet Delta est considéré par l'American Society of Civil Engineers comme l'une des sept merveilles du monde moderne.

On prévoit que le réchauffement climatique au 21e siècle entraînera une élévation du niveau de la mer. Les Pays-Bas se préparent activement à une élévation du niveau de la mer. Une commission du delta politiquement neutre a formulé un plan d'action pour faire face à une élévation du niveau de la mer de 1.10 m (4 pi) et à une baisse simultanée de la hauteur des terres de 10 cm (4 po). Le plan comprend le renforcement des défenses côtières existantes comme les digues et les dunes avec 1.30 m (4.3 pi) de protection supplémentaire contre les inondations. Le changement climatique menacera non seulement les Pays-Bas depuis le bord de mer, mais pourrait également modifier les régimes de précipitations et le ruissellement des rivières. Pour protéger le pays des inondations fluviales, un autre programme est déjà en cours d'exécution. Le plan Room for the River accorde plus d'espace d'écoulement aux rivières, protège les principales zones peuplées et permet l'inondation périodique de terres indéfendables. Les quelques résidents qui vivaient dans ces soi-disant «zones de débordement» ont été déplacés vers des terrains plus élevés, une partie de ce terrain ayant été surélevée au-dessus des niveaux d'inondation prévus.

Les Pays-Bas comptent 21 parcs nationaux et des centaines d'autres réserves naturelles, qui comprennent des lacs, des landes, des bois, des dunes et d'autres habitats. La plupart d'entre eux appartiennent au Staatsbosbeheer, le département national de la foresterie et de la conservation de la nature, et à Natuurmonumenten (littéralement « monuments de la nature »), une organisation privée qui achète, protège et gère les réserves naturelles.^{[citation requise]} La mer des Wadden au nord, avec ses vasières et ses zones humides, est riche en diversité biologique et est un site naturel du patrimoine mondial de l'UNESCO.

L'Oosterschelde, anciennement l'estuaire nord-est de l'Escaut, a été désigné parc national en 2002, ce qui en fait le plus grand parc national des Pays-Bas sur une superficie de 370 km (140 milles carrés). Il se compose principalement des eaux salées de l'Oosterschelde, mais comprend également des vasières, des prairies et des hauts-fonds. En raison de la grande variété de la vie marine, y compris des espèces régionales uniques, le parc est populaire auprès des plongeurs. Les autres activités comprennent la voile, la pêche, le vélo et l'observation des oiseaux.^{[citation requise]}

Phytogéographiquement, les Pays-Bas européens sont partagés entre les provinces d'Europe atlantique et d'Europe centrale de la région circumboréale au sein du royaume boréal. Selon le Fonds mondial pour la nature, le territoire européen des Pays-Bas appartient à l'écorégion des forêts mixtes atlantiques. En 1871, les derniers vieux bois naturels d'origine ont été abattus, et la plupart des bois sont aujourd'hui plantés de monocultures d'arbres comme le pin sylvestre et d'arbres qui ne sont pas originaires des Pays-Bas. Ces bois ont été plantés sur des landes anthropiques et des bancs de sable (landes surpâturées) (Veluwe). Les Pays-Bas ont obtenu un score moyen de 2019/0.6 pour l'indice d'intégrité du paysage forestier en 10, ce qui les classe au 169e rang mondial sur 172 pays.

Le nombre d'insectes volants aux Pays-Bas a chuté de 75 % depuis les années 1990.

Dans les îles des Petites Antilles des Caraïbes, les territoires de Curaçao, Aruba et Sint Maarten ont un statut de pays constitutif au sein du Royaume des Pays-Bas. Trois autres territoires qui composent les Pays-Bas caribéens sont désignés comme municipalités spéciales des Pays-Bas. Les Pays-Bas caribéens ont des frontières maritimes avec Anguilla, Curaçao, la France (Saint Barthélemy), Saint-Kitts-et-Nevis, Sint Maarten, les îles Vierges américaines et le Venezuela.

Au sein de ce groupe d'îles :

Les îles des Pays-Bas caribéens bénéficient d'un climat tropical avec un temps chaud toute l'année. Les Antilles sous le vent sont plus chaudes et plus sèches que les îles du Vent. En été, les îles du Vent peuvent être sujettes aux ouragans.

es Pays-Bas sont une monarchie constitutionnelle depuis 1815 et, grâce aux efforts de Johan Rudolph Thorbecke, sont devenus une démocratie parlementaire en 1848. Les Pays-Bas sont décrits comme un État consociatif. La politique et la gouvernance néerlandaises se caractérisent par un effort pour parvenir à un large consensus sur des questions importantes, tant au sein de la communauté politique que de la société dans son ensemble. En 2017, The Economist a classé les Pays-Bas au 11e rang des pays les plus démocratiques au monde.^{[citation requise]}

Le monarque est le chef de l'État, actuellement le roi Willem-Alexander des Pays-Bas. Constitutionnellement, le poste est doté de pouvoirs limités. Selon la loi, le Roi a le droit d'être périodiquement informé et consulté sur les affaires du gouvernement. Selon les personnalités et les relations du roi et des ministres, le monarque pourrait avoir une influence au-delà du pouvoir accordé par la Constitution des Pays-Bas.

Le pouvoir exécutif est formé par le Conseil des ministres, organe délibérant du cabinet néerlandais. Le cabinet se compose généralement de 13 à 16 ministres et d'un nombre variable de secrétaires d'État. Un à trois ministres sont des ministres sans portefeuille. Le chef du gouvernement est le Premier ministre des Pays-Bas, qui est souvent le chef du plus grand parti de la coalition. Le premier ministre est un primus inter pares, sans pouvoirs explicites au-delà de ceux des autres ministres. Mark Rutte est Premier ministre depuis octobre 2010 ; le Premier ministre avait été le chef du plus grand parti de la coalition gouvernementale sans interruption depuis 1973.

Le cabinet est responsable devant le parlement bicaméral, les États généraux, qui ont également des pouvoirs législatifs. Les 150 membres de la Chambre des représentants, la chambre basse, sont élus au suffrage direct sur la base d'un scrutin de liste proportionnel. Celles-ci ont lieu tous les quatre ans, ou plus tôt en cas de chute du cabinet (par exemple : lorsqu'une des chambres porte une motion de censure, le cabinet offre sa démission au monarque). Les assemblées provinciales, les États provinciaux, sont également élues directement tous les quatre ans. Les membres des assemblées provinciales élisent les 75 membres du Sénat, la chambre haute, qui a le pouvoir de rejeter les lois, mais pas de les proposer ou de les amender.

Tant les syndicats que les organisations d'employeurs sont consultés au préalable lors de l'élaboration des politiques dans les domaines financier, économique et social. Ils rencontrent régulièrement le gouvernement au sein du Conseil socio-économique. Cet organe conseille le gouvernement et ses conseils ne peuvent pas être mis de côté facilement.

Les Pays-Bas ont une tradition de tolérance sociale. Au XVIIIe siècle, alors que l'Église réformée néerlandaise était la religion d'État, le catholicisme, d'autres formes de protestantisme, comme les baptistes et les luthériens, ainsi que le judaïsme étaient tolérés mais discriminés.

À la fin du XIXe siècle, cette tradition néerlandaise de tolérance religieuse s'est transformée en un système de pilarisation, dans lequel les groupes religieux coexistaient séparément et n'interagissaient qu'au niveau du gouvernement. Cette tradition de tolérance influence les politiques de justice pénale néerlandaise sur les drogues récréatives, la prostitution, les droits des LGBT, l'euthanasie et l'avortement, qui sont parmi les plus libérales au monde.^{[citation requise]}

Aucun parti n'a détenu la majorité au parlement depuis le XIXe siècle et, par conséquent, des cabinets de coalition ont dû être formés. Depuis que le suffrage est devenu universel en 19, le système politique néerlandais est dominé par trois familles de partis politiques : les chrétiens-démocrates (actuellement le CDA), les sociaux-démocrates (actuellement le PvdA) et les libéraux (actuellement le VVD).

Ces partis coopéraient dans des cabinets de coalition dans lesquels les démocrates-chrétiens avaient toujours été un partenaire : soit une coalition de centre-gauche des démocrates-chrétiens et des sociaux-démocrates était au pouvoir, soit une coalition de centre-droit des démocrates-chrétiens et des libéraux. Dans les années 1970, le système de partis devient plus volatil : les partis démocrates-chrétiens perdent des sièges, tandis que de nouveaux partis remportent le succès, comme les démocrates radicaux démocrates et progressistes libéraux 66 (D66) ou le parti écologiste GroenLinks (GL).

Aux élections de 1994, le CDA a perdu sa position dominante. Un cabinet « violet » a été formé par le VVD, le D66 et le PvdA. Aux élections de 2002, ce cabinet a perdu sa majorité, en raison d'un soutien accru au CDA et de la montée du LPF de droite, un nouveau parti politique, autour de Pim Fortuyn, assassiné une semaine avant les élections. Un cabinet éphémère a été formé par le CDA, le VVD et le LPF, dirigé par le chef du CDA Jan Peter Balkenende. Après les élections de 2003, au cours desquelles le LPF a perdu la plupart de ses sièges, un cabinet a été formé par le CDA, le VVD et le D66. Le cabinet a lancé un programme ambitieux de réforme de l'État-providence, du système de santé et de la politique d'immigration.

En juin 2006, le cabinet tombe après que D66 a voté en faveur d'une motion de censure contre la ministre de l'Immigration et de l'Intégration, Rita Verdonk, qui avait déclenché une enquête sur la procédure d'asile d'Ayaan Hirsi Ali, députée du VVD. Un cabinet intérimaire a été formé par le CDA et le VVD, et des élections générales ont eu lieu le 22 novembre 2006. Lors de ces élections, le CDA est resté le plus grand parti et le Parti socialiste a réalisé les gains les plus importants. La formation d'un nouveau cabinet a pris trois mois, aboutissant à une coalition du CDA, du PvdA et de l'Union chrétienne.

Le 20 février 2010, le cabinet est tombé lorsque le PvdA a refusé de prolonger l'engagement de l'armée néerlandaise à Uruzgan, en Afghanistan. Des élections anticipées ont eu lieu le 9 juin 2010, avec des résultats dévastateurs pour le parti auparavant le plus important, le CDA, qui a perdu environ la moitié de ses sièges, soit 21 sièges. Le VVD est devenu le plus grand parti avec 31 sièges, suivi de près par le PvdA avec 30 sièges. Le grand vainqueur des élections de 2010 était Geert Wilders, dont la droite PVV, successeur idéologique du LPF, a plus que doublé son nombre de sièges. Les pourparlers de négociation pour un nouveau gouvernement ont abouti à un gouvernement minoritaire, dirigé par le VVD (un premier) en coalition avec le CDA, qui a prêté serment le 14 octobre 2010. Ce gouvernement minoritaire sans précédent était soutenu par le PVV, mais s'est finalement avéré instable, lorsque le 21 avril 2012, Wilders, chef du PVV, a « torpillé de manière inattendue sept semaines de pourparlers d'austérité » sur de nouvelles mesures d'austérité, ouvrant la voie à des élections anticipées.

Le VVD et le PvdA ont remporté la majorité à la Chambre des représentants lors des élections générales de 2012. Le 5 novembre 2012, ils ont formé le deuxième cabinet Rutte. Après les élections générales de 2017, le VVD, l'Appel chrétien-démocrate, les Démocrates 66 et ChristenUnie ont formé le troisième cabinet Rutte. Ce cabinet a démissionné en janvier 2021, deux mois avant les élections générales, après un scandale de fraude à la protection de l'enfance. En mars 2021, le VVD de centre droit du Premier ministre Mark Rutte a remporté les élections, obtenant 34 sièges sur 150. Le deuxième plus grand parti était le D66 de centre gauche avec 24 sièges. Le parti d'extrême droite de Geert Wilders a perdu son soutien. Le Premier ministre Mark Rutte, au pouvoir depuis 2010, a formé son quatrième gouvernement de coalition, le quatrième cabinet Rutte, composé des mêmes partis que le précédent.

Les Pays-Bas sont divisés en douze provinces, chacune dirigée par un commissaire du roi (Commissaires van de Koning). Officieusement dans la province du Limbourg, ce poste est nommé Gouverneur (Gouverneur). Toutes les provinces sont divisées en municipalités (les municipalités), dont 342 (2023).

Le pays est également subdivisé en 21 districts des eaux, régis par un conseil des eaux (conseil de l'eau or hoogheemraadschap), chacune étant compétente en matière de gestion de l'eau. La création des offices des eaux est en fait antérieure à celle de la nation elle-même, la première apparaissant en 1196. Les offices des eaux néerlandais sont parmi les plus anciennes entités démocratiques au monde encore existantes. Les élections directes des conseils des eaux ont lieu tous les quatre ans.

La structure administrative des trois îles BES, connues collectivement sous le nom de Pays-Bas caribéens, se situe en dehors des douze provinces. Ces îles ont le statut de lichamen nu (organismes publics). Aux Pays-Bas, ces unités administratives sont souvent appelées municipalités spéciales.

Dans la ville néerlandaise de Baarle-Nassau, il y a 22 enclaves belges et à l'intérieur de celles-ci se trouvent 8 enclaves néerlandaises.

L'histoire de la politique étrangère néerlandaise a été caractérisée par sa neutralité. Depuis la Seconde Guerre mondiale, les Pays-Bas sont devenus membres d'un grand nombre d'organisations internationales, principalement l'ONU, l'OTAN et l'UE. L'économie néerlandaise est très ouverte et repose fortement sur le commerce international.

La politique étrangère des Pays-Bas repose sur quatre engagements fondamentaux : la coopération atlantique, l'intégration européenne, le développement international et le droit international. L'une des questions internationales les plus controversées entourant les Pays-Bas est sa politique libérale envers les drogues douces.

Les liens historiques hérités de son passé colonial en Indonésie et au Surinam influencent toujours les relations extérieures des Pays-Bas. En outre, de nombreuses personnes originaires de ces pays vivent en permanence aux Pays-Bas.

Les Pays-Bas possèdent l'une des plus anciennes armées permanentes d'Europe; il a été établi pour la première fois en tant que tel par Maurice de Nassau à la fin des années 1500. L'armée néerlandaise a été utilisée dans tout l'Empire néerlandais. Après la défaite de Napoléon, l'armée hollandaise est transformée en armée de conscription. L'armée a été déployée sans succès pendant la Révolution belge en 1830. Après 1830, elle a été déployée principalement dans les colonies néerlandaises, car les Pays-Bas sont restés neutres dans les guerres européennes (y compris la Première Guerre mondiale), jusqu'à ce que les Pays-Bas soient envahis pendant la Seconde Guerre mondiale et vaincu par la Wehrmacht en mai 1940.

Les Pays-Bas ont abandonné leur neutralité en 1948 lorsqu'ils ont signé le traité de Bruxelles et sont devenus un membre fondateur de l'OTAN en 1949. L'armée néerlandaise faisait donc partie de la force de l'OTAN dans l'Europe de la guerre froide, déployant son armée sur plusieurs bases en Allemagne. Plus de 3,000 2 soldats néerlandais ont été affectés à la 1996e division d'infanterie de l'armée américaine pendant la guerre de Corée. En 1990, la conscription a été suspendue et l'armée néerlandaise a de nouveau été transformée en armée professionnelle. Depuis les années XNUMX, l'armée néerlandaise a été impliquée dans la guerre de Bosnie et la guerre du Kosovo, elle a occupé une province en Irak après la défaite de Saddam Hussein et elle a été engagée en Afghanistan. Les Pays-Bas ont ratifié de nombreuses conventions internationales concernant le droit de la guerre. Les Pays-Bas ont décidé de ne pas signer le traité des Nations Unies sur l'interdiction des armes nucléaires.

L'armée est composée de quatre branches, qui portent toutes le préfixe Koninklijke (Royal):

Le service sous-marin a été ouvert aux femmes le 1er janvier 2017. Le Korps Commandotroepen, la force d'opérations spéciales de l'armée néerlandaise, est ouvert aux femmes, mais en raison des exigences physiques extrêmement élevées pour la formation initiale, il est presque impossible pour une femme de devenir un commando. Le ministère néerlandais de la Défense emploie plus de 70,000 20,000 personnes, dont plus de 50,000 XNUMX civils et plus de XNUMX XNUMX militaires.

Les Pays-Bas ont une économie développée et jouent un rôle particulier dans l'économie européenne depuis de nombreux siècles. Depuis le XVIe siècle, la navigation, la pêche, l'agriculture, le commerce et la banque sont les principaux secteurs de l'économie néerlandaise. Les Pays-Bas ont un niveau élevé de liberté économique. Les Pays-Bas sont l'un des meilleurs pays du Global Enabling Trade Report (16e en 2) et ont été classés cinquième économie la plus compétitive au monde par l'Institut international suisse pour le développement de la gestion en 2016. De plus, le pays a été classé le 2017ème nation la plus innovante au monde dans l'indice mondial de l'innovation 5, contre 2022ème en 2.

En 2020, les principaux partenaires commerciaux des Pays-Bas étaient l'Allemagne, la Belgique, le Royaume-Uni, les États-Unis, la France, l'Italie, la Chine et la Russie. Les Pays-Bas sont l'un des 10 premiers pays exportateurs au monde. Les denrées alimentaires constituent le plus grand secteur industriel. Les autres grandes industries comprennent les produits chimiques, la métallurgie, les machines, les appareils électriques, le commerce, les services et le tourisme. Des exemples d'entreprises néerlandaises internationales opérant aux Pays-Bas comprennent Randstad, Heineken, KLM, les services financiers (ING, ABN AMRO, Rabobank), les produits chimiques (DSM, AKZO), le raffinage du pétrole (Royal Dutch Shell), les machines électroniques (Philips, ASML) et navigation par satellite (TomTom).

Les Pays-Bas ont la 17e plus grande économie du monde et se classent au 11e rang pour le PIB (nominal) par habitant. Aux Pays-Bas, l'inégalité des revenus est faible, mais l'inégalité des richesses est relativement élevée. Bien qu'ils se classent au 11e rang pour le PIB par habitant, l'UNICEF a classé les Pays-Bas au 1er rang pour le bien-être des enfants dans les pays riches, à la fois en 2007 et en 2013.

Amsterdam est la capitale financière et commerciale des Pays-Bas. La Bourse d'Amsterdam (AEX), qui fait partie d'Euronext, est la plus ancienne bourse du monde et l'une des plus grandes bourses d'Europe. Il est situé près de la place du Dam, dans le centre-ville. En tant que membre fondateur de l'euro, les Pays-Bas ont remplacé (à des fins comptables) leur ancienne monnaie, le « gulden » (florin), le 1er janvier 1999, ainsi que 15 autres adoptants de l'euro. Les pièces et billets en euros réels ont suivi le 1er janvier 2002. Un euro équivalait à 2.20371 florins néerlandais. Aux Pays-Bas caribéens, le dollar des États-Unis est utilisé à la place de l'euro.

L'emplacement néerlandais lui donne un accès privilégié aux marchés du Royaume-Uni et d'Allemagne, le port de Rotterdam étant le plus grand port d'Europe. D'autres parties importantes de l'économie sont le commerce international (le colonialisme néerlandais a commencé avec des entreprises privées coopératives telles que la Compagnie néerlandaise des Indes orientales), la banque et les transports. Les Pays-Bas ont réussi à résoudre le problème des finances publiques et de la stagnation de la croissance de l'emploi bien avant leurs partenaires européens. Amsterdam est la 5ème destination touristique la plus fréquentée d'Europe avec plus de 4.2 millions de visiteurs internationaux. Depuis l'élargissement de l'UE, un grand nombre de travailleurs migrants sont arrivés aux Pays-Bas en provenance d'Europe centrale et orientale.

Les Pays-Bas continuent d'être l'un des principaux pays européens pour attirer les investissements directs étrangers et sont l'un des cinq plus grands investisseurs aux États-Unis. L'économie a connu un ralentissement en 2005, mais en 2006, elle a repris son rythme le plus rapide en six ans grâce à l'augmentation des exportations et à la vigueur des investissements. Le rythme de croissance de l'emploi a atteint des sommets en 10 ans en 2007. Les Pays-Bas sont la quatrième économie la plus compétitive au monde, selon le rapport sur la compétitivité mondiale du Forum économique mondial.

À partir des années 1950, les Pays-Bas ont découvert d'énormes ressources de gaz naturel. La vente de gaz naturel a généré d'énormes revenus pour les Pays-Bas pendant des décennies, ajoutant, en soixante ans, des centaines de milliards d'euros au budget de l'État. Cependant, les conséquences imprévues de l'énorme richesse énergétique du pays ont eu un impact sur la compétitivité d'autres secteurs de l'économie, conduisant à la théorie du syndrome hollandais. Le champ est exploité par l'entreprise publique Gasunie et la production est exploitée conjointement par le gouvernement, Royal Dutch Shell et Exxon Mobil. La production de gaz a provoqué des tremblements de terre qui ont endommagé des habitations. Après un grand contrecoup public, le gouvernement a décidé d'éliminer progressivement la production de gaz du champ.

Les Pays-Bas ont fait des progrès notables dans leur transition vers une économie neutre en carbone. Grâce à l'amélioration de l'efficacité énergétique, la demande énergétique montre des signes de découplage de la croissance économique. La part de l'énergie issue de sources renouvelables a doublé entre 2008 et 2019, avec une croissance particulièrement forte de l'éolien offshore et du solaire en toiture. Cependant, les Pays-Bas restent fortement dépendants des combustibles fossiles et ont une concentration d'industries à forte intensité d'énergie et d'émissions qui ne seront pas faciles à décarboner. Son accord sur le climat de 2019 définit des politiques et des mesures pour soutenir la réalisation des objectifs climatiques néerlandais et a été élaboré dans le cadre d'un processus de collaboration impliquant des parties de toute la société néerlandaise. En 2018, les Pays-Bas avaient l'un des taux d'émissions de dioxyde de carbone par personne les plus élevés de l'Union européenne.

Du point de vue des ressources biologiques, les Pays-Bas ont une faible dotation : la biocapacité des Pays-Bas ne totalise que 0.8 hectare global par personne en 2016, dont 0.2 sont dédiés à l'agriculture. La biocapacité néerlandaise par personne représente à peu près la moitié des 1.6 hectare global de biocapacité par personne disponible dans le monde. En revanche, en 2016, les Néerlandais utilisaient en moyenne 4.8 hectares globaux de biocapacité – leur empreinte écologique de consommation. Cela signifie que les Néerlandais avaient besoin de près de six fois plus de biocapacité que les Pays-Bas. En conséquence, les Pays-Bas accusaient un déficit de biocapacité de 4.0 hectares globaux par personne en 2016. En outre, les Néerlandais gaspillent plus de nourriture que tout autre citoyen de l'UE, soit plus de trois fois la moyenne de l'UE.

Le secteur agricole néerlandais est fortement mécanisé et est fortement axé sur les exportations internationales. Elle emploie environ 4 % de la main-d'œuvre néerlandaise mais produit d'importants excédents dans l'industrie agroalimentaire et représente 21 % de la valeur totale des exportations néerlandaises. Les Pays-Bas se classent au premier rang de l'Union européenne et au deuxième rang mondial en valeur des exportations agricoles, derrière les États-Unis seulement, les exportations agricoles ayant rapporté 80.7 milliards d'euros en 2014, contre 75.4 milliards d'euros en 2012. En 2019, les exportations agricoles s'élevaient à 94.5 milliards d'euros. Dans un effort pour réduire la pollution agricole, le gouvernement néerlandais impose des limites strictes à la productivité du secteur agricole, déclenchant les protestations des agriculteurs néerlandais, qui craignent pour leurs moyens de subsistance.

Un tiers des exportations mondiales de piments, de tomates et de concombres passent par le pays. Les Pays-Bas exportent également un quinzième des pommes du monde. Une part importante des exportations agricoles néerlandaises se compose de plantes fraîchement coupées, de fleurs et de bulbes de fleurs, les Pays-Bas exportant les deux tiers du total mondial.

Les Pays-Bas avaient une population estimée à 17,493,969 30 2021 habitants au 5 avril 16. C'est le 424e pays le plus densément peuplé d'Europe, et à l'exception de Malte et de très petites cités-États comme Monaco, la Cité du Vatican et Saint-Marin, c'est le pays le plus densément peuplé. pays d'Europe. Et c'est le 1,100e pays le plus densément peuplé au monde avec une densité de 67 par kilomètre carré (1900 1950/sq mi). C'est le 5.1e pays le plus peuplé du monde. Entre 10 et 1950, la population du pays a presque doublé, passant de 2000 à 15.9 millions. De XNUMX à XNUMX, la population a encore augmenté, pour atteindre XNUMX millions, bien que cela représente un taux de croissance démographique plus faible. Le taux de croissance estimé en 2013 est de 0.44 %.

Le taux de fécondité aux Pays-Bas est de 1.78 enfant par femme (estimation 2018), ce qui est élevé par rapport à de nombreux autres pays européens, mais inférieur au taux de 2.1 enfants par femme requis pour le remplacement naturel de la population, il reste considérablement inférieur au maximum de 5.39 enfants. né par femme en 1879. Les Pays-Bas ont par la suite l'une des populations les plus âgées du monde, avec un âge moyen de 42.7 ans. L'espérance de vie est élevée aux Pays-Bas : 84.3 ans pour les filles nouveau-nées et 79.7 ans pour les garçons (estimation 2020). Les Néerlandais sont les personnes les plus grandes du monde, par nationalité, avec une taille moyenne de 1.81 mètre (5 pieds 11.3 pouces) pour les hommes et de 1.67 mètre (5 pieds 5.7 pouces) pour les femmes en 2009. La taille moyenne des jeunes hommes aux Pays-Bas est passée de 5 pieds 4 pouces à environ 6 pieds entre les années 1850 et le début des années 2000.

Le pays a un taux de migration de 1.9 migrants pour 1,000 2022 habitants par an. La majorité de la population des Pays-Bas est ethniquement néerlandaise. En 74.8, la population était de 8.3% d'origine néerlandaise, 2.4% d'autres européens, 2.4% de turcs, 2.0% de marocains, 2.0% d'indonésiens, 8.1% de surinamais et XNUMX% d'autres. Quelque 150,000 200,000 à 10 XNUMX personnes vivant aux Pays-Bas sont des expatriés, principalement concentrés dans et autour d'Amsterdam et de La Haye, constituant désormais près de XNUMX% de la population de ces villes.

Selon Eurostat, en 2010, il y avait 1.8 million de résidents nés à l'étranger aux Pays-Bas, ce qui correspond à 11.1 % de la population totale. Parmi eux, 1.4 million (8.5%) sont nés en dehors de l'UE et 0.43 million (2.6%) sont nés dans un autre État membre de l'UE. Le 21 novembre 2016, il y avait 3.8 millions de résidents aux Pays-Bas avec au moins un parent né à l'étranger (« origine migratoire »). Plus de la moitié des jeunes d'Amsterdam et de Rotterdam sont d'origine non occidentale. Les Néerlandais, ou descendants de Néerlandais, se retrouvent également dans les communautés de migrants du monde entier, notamment au Canada, en Australie, en Afrique du Sud et aux États-Unis. Selon le United States Census Bureau (2006), plus de 5 millions d'Américains revendiquent une ascendance néerlandaise totale ou partielle. Près de 3 millions d'Afrikaners d'origine néerlandaise vivent en Afrique du Sud.

La Randstad est la plus grande agglomération du pays située à l'ouest du pays et contient les quatre plus grandes villes : Amsterdam dans la province de Hollande du Nord, Rotterdam et La Haye dans la province de Hollande du Sud, et Utrecht dans la province d'Utrecht. La Randstad a une population d'environ 8.2 millions d'habitants et est la 5e plus grande région métropolitaine d'Europe. Selon le Bureau central néerlandais des statistiques, en 2015, 28 % de la population néerlandaise avait un revenu disponible supérieur à 45,000 XNUMX euros (ce qui n'inclut pas les dépenses de santé ou d'éducation).

La langue officielle est le néerlandais, qui est parlé par la grande majorité des habitants. Les dialectes les plus parlés aux Pays-Bas sont les dialectes brabançons-hollandais.

Outre le néerlandais, le frison occidental est reconnu comme deuxième langue officielle dans la province septentrionale de la Frise (Fryslân en frison occidental). Le frison occidental a un statut officiel pour la correspondance gouvernementale dans cette province. Quatre autres langues sont protégées par la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires. La première de ces langues régionales reconnues est le bas saxon (Nedersaksisch en néerlandais). Le bas saxon se compose de plusieurs dialectes de la langue bas allemande parlés dans le nord et l'est des Pays-Bas, comme les Tweants dans la région de Twente et les Drents dans la province de Drenthe.

Deuxièmement, le limbourgeois est également reconnu comme langue régionale. Il se compose de variétés néerlandaises de langues franconiennes meuso-rhénanes et est parlé dans la province sud-est du Limbourg. Le yiddish et la langue romani ont été reconnus en 1996 comme des langues sans territoire.

L'anglais a un statut formel dans les municipalités spéciales de Saba et Sint Eustatius. c'était fréquemment parlé dans ces îles. Le papiamento a un statut formel dans la municipalité spéciale de Bonaire.

Les Pays-Bas ont une longue tradition d'apprentissage des langues étrangères, formalisée dans les lois néerlandaises sur l'éducation. Environ 90 % de la population totale déclare être capable de converser en anglais, 70 % en allemand et 29 % en français. L'anglais est un cours obligatoire dans tous les lycees. Dans la plupart des établissements d'enseignement secondaire inférieur (vmbo), une langue étrangère moderne supplémentaire est obligatoire au cours des deux premières années. Dans les écoles secondaires supérieures (havo et vwo), l'acquisition de deux compétences supplémentaires en langue vivante étrangère est obligatoire au cours des trois premières années. Au cours des trois dernières années en vwo, une seule langue étrangère est obligatoire. Outre l'anglais, les langues modernes standard sont le français et l'allemand, bien que les écoles puissent remplacer l'une de ces langues modernes par le chinois, l'espagnol, le russe, l'italien, le turc ou l'arabe. De plus, les écoles de la Frise enseignent et passent des examens en frison occidental, et les écoles secondaires (appelées Gymnasium) à travers le pays enseignent le grec ancien et le latin.^{[citation requise]}

La population des Pays-Bas était majoritairement chrétienne jusqu'à la fin du XXe siècle, divisée en plusieurs confessions. Bien qu'une importante diversité religieuse demeure, il y a eu un déclin de l'appartenance religieuse. Les Pays-Bas sont aujourd'hui l'une des sociétés les plus laïques au monde.

En 2020, Statistics Netherlands a constaté que 55% de la population totale se déclarait non religieuse. Les groupes qui représentent les non-religieux aux Pays-Bas incluent Humanistisch Verbond. Les catholiques représentaient 19.8 % de la population totale, les protestants (14.4 %). Les musulmans représentaient 5.2 % de la population totale et les adeptes d'autres confessions chrétiennes et d'autres religions (comme le judaïsme, le bouddhisme et l'hindouisme) représentaient les 5.1 % restants. Une enquête de 2015 d'une autre source a révélé que les protestants étaient plus nombreux que les catholiques.

Les provinces méridionales du Brabant septentrional et du Limbourg ont toujours été fortement catholiques et certains habitants considèrent l'Église catholique comme la base de leur identité culturelle. Le protestantisme aux Pays-Bas se compose d'un certain nombre d'églises au sein de diverses traditions. La plus grande d'entre elles est l'Église protestante des Pays-Bas (PKN), une Église unie d'orientation calviniste et luthérienne. Elle a été formée en 2004 par la fusion de l'Église réformée hollandaise, des Églises réformées des Pays-Bas et d'une petite Église luthérienne. Plusieurs églises orthodoxes calvinistes et libérales n'ont pas fusionné dans le PKN. Bien que dans l'ensemble des Pays-Bas, le christianisme soit devenu une minorité, les Pays-Bas contiennent une ceinture biblique allant de la Zélande aux parties nord de la province d'Overijssel, dans laquelle les croyances protestantes (en particulier calvinistes) restent fortes, et ont même des majorités dans les conseils municipaux.^{[citation requise]}.

L'islam est la deuxième plus grande religion de l'État. La population musulmane a augmenté à partir des années 1960 en raison du grand nombre de travailleurs migrants. Cela comprenait des travailleurs migrants de Turquie et du Maroc, ainsi que des migrants d'anciennes colonies néerlandaises, telles que le Surinam et l'Indonésie. Au cours des années 1990, des réfugiés musulmans sont arrivés de pays comme la Bosnie-Herzégovine, l'Iran, l'Irak, la Somalie et l'Afghanistan.

Une autre religion pratiquée est l'hindouisme, avec environ 215,000 1 adeptes (un peu plus de 250,000% de la population). La plupart d'entre eux sont indo-surinamais. Il existe également des populations importantes d'immigrants hindous d'Inde et du Sri Lanka, et certains adhérents occidentaux de nouveaux mouvements religieux orientés vers l'hindouisme tels que Hare Krishnas. Les Pays-Bas comptent environ 45,000 XNUMX bouddhistes ou personnes fortement attirées par cette religion, principalement des Néerlandais de souche. De plus, il y a environ XNUMX XNUMX Juifs aux Pays-Bas.

La Constitution des Pays-Bas garantit la liberté d'enseignement, ce qui signifie que toutes les écoles qui adhèrent à des critères généraux de qualité reçoivent le même financement public. Cela comprend les écoles fondées sur des principes religieux par des groupes religieux (surtout catholiques et divers protestants). Trois partis politiques au parlement néerlandais (CDA et deux petits partis, ChristianUnion et SGP) sont basés sur la croyance chrétienne. Plusieurs fêtes religieuses chrétiennes sont des fêtes nationales (Noël, Pâques, la Pentecôte et l'Ascension de Jésus).

Lors de l'indépendance du pays, les protestants étaient prédominants dans la majeure partie du pays, tandis que les catholiques romains dominaient dans le sud, en particulier le Brabant du Nord et le Limbourg. À la fin du XIXe siècle, la laïcité, l'athéisme et la pilarisation ont gagné des adeptes. En 19, les catholiques égalaient les protestants en nombre; par la suite, les deux branches chrétiennes ont commencé à décliner. A l'inverse, l'islam s'est considérablement développé sous l'effet de l'immigration. Depuis 1960, il y a eu une prise de conscience de la religion, principalement en raison de l'extrémisme musulman.

Une enquête de décembre 2014 a conclu que pour la première fois, il y avait plus d'athées (25%) que de théistes (17%) aux Pays-Bas, tandis que le reste de la population était agnostique (31%) ou ietsiste (27%). En 2015, une grande majorité des habitants des Pays-Bas (82%) ont déclaré n'avoir jamais ou presque jamais visité d'église, et 59% ont déclaré n'avoir jamais été dans une église quelle qu'elle soit. De toutes les personnes interrogées, 24 % se considèrent comme athées, soit une augmentation de 11 % par rapport à la précédente étude réalisée en 2006. La montée attendue de la spiritualité (ietsism) s'est arrêtée selon une étude de 2015. En 2006, 40% des répondants se considéraient spirituels; en 2015, ce chiffre est tombé à 31 %. Le nombre de ceux qui croyaient à l'existence d'une puissance supérieure est passé de 36 % à 28 % sur la même période.

Aux Pays-Bas, l'éducation est obligatoire entre 5 et 16 ans. Si un enfant n'a pas de "diplôme de départ" (diplôme HAVO, VWO ou MBO 2+), il est toujours obligé de suivre des cours jusqu'à ce qu'il obtienne une telle qualification ou atteigne l'âge de 18 ans.

Aux Pays-Bas, les enfants fréquentent l'école primaire de (en moyenne) entre 4 et 12 ans. Elle compte huit classes et la première est facultative. Sur la base d'un test d'aptitude, de la recommandation de l'enseignant de huitième année et de l'avis des parents ou tuteurs de l'élève, un choix est fait pour l'une des trois grandes filières de l'enseignement secondaire. Après avoir terminé une filière particulière, un élève peut encore poursuivre dans l'avant-dernière année de la filière suivante.

Le VMBO comporte quatre grades et est subdivisé en plusieurs niveaux. La réussite du VMBO donne lieu à un diplôme professionnel de bas niveau qui donne accès au MBO. Le MBO (enseignement moyen appliqué) est une forme d'enseignement qui se concentre principalement sur l'enseignement d'un métier pratique ou d'une licence professionnelle. Avec la certification MBO, un étudiant peut postuler pour le HBO. Le HAVO a 5 grades et permet l'admission au HBO. Les HBO (enseignement professionnel supérieur) sont des universités d'enseignement professionnel (sciences appliquées) qui délivrent des licences professionnelles ; similaire aux diplômes polytechniques. Un diplôme HBO donne accès au système universitaire. Le VWO (comprenant l'athénée et le gymnase) compte 6 grades et prépare aux études dans une université de recherche. Les universités proposent un baccalauréat de trois ans, suivi d'un diplôme de maîtrise d'un ou deux ans, qui à son tour peut être suivi d'un programme de doctorat de quatre ou cinq ans.

Les doctorants aux Pays-Bas sont généralement des employés non titulaires d'une université. Toutes les écoles et universités néerlandaises sont financées et gérées par des fonds publics, à l'exception des écoles religieuses qui sont financées par des fonds publics mais non gérées par l'État, même si des conditions sont nécessaires pour que le financement soit autorisé. Les universités néerlandaises ont des frais de scolarité d'environ 2,000 10,000 euros par an pour les étudiants des Pays-Bas et de l'Union européenne. Le montant est d'environ XNUMX XNUMX euros pour les étudiants non européens.

En 2016, les Pays-Bas ont maintenu leur position de numéro un au sommet de l'indice annuel européen des consommateurs de santé (EHCI), qui compare les systèmes de santé en Europe, obtenant 916 points sur un maximum de 1,000 2005 points. Les Pays-Bas figurent parmi les trois premiers pays dans chaque rapport publié depuis 48. Sur 37 indicateurs tels que les droits et l'information des patients, l'accessibilité, la prévention et les résultats, les Pays-Bas ont assuré leur première place parmi XNUMX pays européens pendant six années consécutives.
Les Pays-Bas ont été classés premiers dans une étude de 2009 comparant les systèmes de santé des États-Unis, de l'Australie, du Canada, de l'Allemagne et de la Nouvelle-Zélande.

Depuis une réforme majeure du système de santé en 2006, le système néerlandais a reçu chaque année plus de points dans l'indice. Selon le HCP (Health Consumer Powerhouse), les Pays-Bas ont un " système chaotique ", ce qui signifie que les patients ont une grande liberté quant à l'endroit où acheter leur assurance maladie et où ils obtiennent leurs services de santé. La différence entre les Pays-Bas et les autres pays est que le chaos est géré. Les décisions en matière de santé sont prises dans le cadre d'un dialogue entre les patients et les professionnels de la santé.

L'assurance maladie aux Pays-Bas est obligatoire. Aux Pays-Bas, les soins de santé sont couverts par deux formes légales d'assurance :

Alors que les résidents néerlandais sont automatiquement assurés par le gouvernement pour l'AWBZ, chacun doit souscrire sa propre assurance maladie de base (basisverzekering), à l'exception des moins de 18 ans qui sont automatiquement couverts par la prime de leurs parents. Si une personne décide de ne pas souscrire à une assurance, elle peut être condamnée à une amende. Les assureurs doivent proposer un forfait universel pour toute personne âgée de plus de 18 ans, quel que soit son âge ou son état de santé – il est illégal de refuser une demande ou d'imposer des conditions particulières. Contrairement à de nombreux autres systèmes européens, le gouvernement néerlandais est responsable de l'accessibilité et de la qualité du système de santé aux Pays-Bas, mais pas de sa gestion.

Aux Pays-Bas, les soins de santé peuvent être divisés de plusieurs manières : trois échelons, en soins de santé somatique et mentale et en « cure » ​​(court terme) et « soins » (long terme). Médecins à domicile (GPS, comparables aux médecins généralistes) forment la plus grande partie du premier échelon. Etre référencé par un membre du premier échelon est obligatoire pour accéder aux deuxième et troisième échelons. Le système de soins de santé est, par rapport à d'autres pays occidentaux, assez efficace, mais pas le plus rentable.

Aux Pays-Bas, les soins de santé sont financés par un système dual qui est entré en vigueur en janvier 2006. Les traitements de longue durée, en particulier ceux qui impliquent une hospitalisation semi-permanente, ainsi que les frais d'invalidité tels que les fauteuils roulants, sont couverts par une assurance obligatoire contrôlée par l'État. Ceci est prévu dans le Algemene Wet Bijzondere Ziektekosten (« Loi générale sur les dépenses exceptionnelles de santé ») entrée en vigueur en 1968. En 2009, cette assurance couvrait 27 % de l'ensemble des dépenses de santé.

Pour tout traitement médical régulier (de courte durée), il existe un système d'assurance maladie obligatoire, avec des compagnies d'assurance maladie privées. Ces compagnies d'assurance sont tenues de fournir un forfait avec un ensemble défini de soins assurés. Cette assurance couvre 41% de toutes les dépenses de soins de santé.

Les autres sources de paiement des soins de santé sont les impôts (14 %), les paiements directs (9 %), les assurances maladie facultatives supplémentaires (4 %) et une série d'autres sources (4 %). L'abordabilité est garantie par un système d'allocations liées au revenu et de primes liées au revenu payées par l'individu et l'employeur.^{[citation requise]}

Une caractéristique essentielle du système néerlandais est que les primes peuvent ne pas être liées à l'état de santé ou à l'âge. Les écarts de risque entre les compagnies d'assurance maladie privées dus aux différents risques présentés par les assurés individuels sont compensés par une égalisation des risques et un pool de risques commun. La charge de financement de l'ensemble de la couverture des soins de santé à court terme est supportée à 50 % par les employeurs, 45 % par l'assuré et 5 % par le gouvernement. Les enfants de moins de 18 ans sont couverts gratuitement. Les personnes à faible revenu reçoivent une indemnité pour les aider à payer leur assurance. Les primes payées par l'assuré sont d'environ 100 € par mois (environ 127 USD en août 2010 et 150 € ou 196 USD en 2012), avec une variation d'environ 5 % entre les différents assureurs concurrents, et une franchise annuelle de 220 € (288 USD ).

La mobilité sur les routes néerlandaises n'a cessé de croître depuis les années 1950 et dépasse aujourd'hui les 200 milliards de km parcourus par an, dont les trois quarts en voiture. Environ la moitié de tous les déplacements aux Pays-Bas sont effectués en voiture, 25 % en vélo, 20 % à pied et 5 % en transports en commun.

Les Pays-Bas possèdent l'un des réseaux routiers les plus denses au monde - beaucoup plus dense que l'Allemagne et la France, mais toujours pas aussi dense que la Belgique. Les Pays-Bas ont une adoption relativement élevée des véhicules électriques, car le gouvernement a mis en œuvre une politique ambitieuse en matière d'infrastructure de recharge et d'avantages fiscaux. En 2019, les Pays-Bas hébergent environ 30% de toutes les stations de recharge de l'Union européenne. De plus, les voitures nouvellement vendues aux Pays-Bas ont en moyenne le taux de CO le plus faible₂ émissions dans l'UE.

Environ 13% de toutes les distances sont parcourues par les transports en commun, dont la majorité en train. Comme dans de nombreux autres pays européens, le réseau ferroviaire néerlandais de 3,013 XNUMX km de parcours est également assez dense. Le réseau est principalement axé sur les services ferroviaires voyageurs et relie toutes les grandes villes, avec plus de 400 gares. Les trains sont fréquents, avec deux trains par heure sur les petites lignes, deux à quatre trains par heure en moyenne et jusqu'à huit trains par heure sur les lignes les plus fréquentées. Le réseau ferroviaire national néerlandais comprend également la HSL-Zuid, une ligne à grande vitesse entre la zone métropolitaine d'Amsterdam et la frontière belge pour les trains reliant Paris et Londres aux Pays-Bas.

Le vélo est un mode de transport omniprésent aux Pays-Bas. Presque autant de kilomètres sont parcourus à vélo qu'en train. On estime que les Néerlandais possèdent au moins 18 millions de vélos, ce qui en fait plus d'un par habitant, et deux fois plus que les quelque 9 millions de véhicules à moteur sur la route. En 2013, la Fédération européenne des cyclistes a classé les Pays-Bas et le Danemark comme les pays les plus favorables au vélo en Europe, mais plus de Néerlandais (36 %) que de Danois (23 %) citent le vélo comme leur mode de transport le plus fréquent. transport sur une journée type. L'infrastructure cyclable est complète. Les routes très fréquentées ont reçu quelque 35,000 XNUMX km de pistes cyclables dédiées, physiquement séparées du trafic motorisé. Les carrefours très fréquentés sont souvent équipés de feux de circulation spécifiques aux vélos. Il existe de grands parkings à vélos, notamment dans les centres-villes et dans les gares.

Jusqu'à l'introduction des trains, les navires étaient le principal mode de transport aux Pays-Bas. Et le transport maritime est resté crucial par la suite. Le port de Rotterdam est le plus grand port d'Europe et le plus grand port du monde en dehors de l'Asie de l'Est, les fleuves Meuse et Rhin offrant un excellent accès à l'arrière-pays en amont jusqu'à Bâle, en Suisse, en Allemagne et en France. En 2022, Rotterdam était le dixième port à conteneurs du monde. Les principales activités du port sont les industries pétrochimiques et la manutention et le transbordement de marchandises générales. Le port fonctionne comme un point de transit important pour les matériaux en vrac et entre le continent européen et l'outre-mer. Depuis Rotterdam, les marchandises sont transportées par bateau, barge fluviale, train ou route. Les Volkeraksluizen entre Rotterdam et Anvers sont les plus grandes écluses de navigation intérieure au monde en termes de tonnage qui les traverse. En 2007, la Betuweroute, un nouveau chemin de fer de fret rapide de Rotterdam à l'Allemagne, a été achevée. Les Pays-Bas accueillent également le 4e plus grand port d'Europe à Amsterdam. La flotte de navigation intérieure des Pays-Bas est la plus importante d'Europe. Les Pays-Bas possèdent également la plus grande flotte de navires historiques actifs au monde. Les bateaux sont également utilisés pour le transport de passagers, comme les Watertaxies à Rotterdam. Le réseau de ferries d'Amsterdam et le réseau de Waterbus de Rotterdam font partie du système de transport public.

L'aéroport de Schiphol, juste au sud-ouest d'Amsterdam, est le principal aéroport international des Pays-Bas et le troisième aéroport le plus fréquenté d'Europe en nombre de passagers. Schiphol est la principale plaque tournante de KLM, la compagnie aérienne nationale et la plus ancienne compagnie aérienne du monde. En 2016, les aéroports du Royal Schiphol Group ont accueilli 70 millions de passagers. Tout le trafic aérien est international et l'aéroport de Schiphol est relié à plus de 300 destinations dans le monde, plus que tout autre aéroport européen. L'aéroport est également une importante plaque tournante du fret, traitant 1.44 million de tonnes de fret en 2020. Des aéroports internationaux plus petits sont situés à ou près d'Eindhoven, Rotterdam, Maastricht et Groningen. Le transport aérien est d'une importance vitale pour la partie caribéenne des Pays-Bas, toutes les îles ayant leur propre aéroport. Cela inclut la piste la plus courte du monde sur Saba.

Les Pays-Bas ont eu de nombreux peintres bien connus. Au Moyen Âge, Hieronymus Bosch et Pieter Bruegel l'Ancien étaient les principaux pionniers néerlandais. Au cours de l'âge d'or néerlandais, la République néerlandaise était prospère et témoin d'un mouvement artistique florissant. Les « maîtres hollandais », couvrant cette époque du XVIIe siècle, comprenaient Rembrandt van Rijn, Johannes Vermeer, Jan Steen et Jacob van Ruisdael. Parmi les peintres néerlandais célèbres des XIXe et XXe siècles, citons Vincent van Gogh et Piet Mondrian. MC Escher est un graphiste bien connu.

La littérature a également prospéré pendant l'âge d'or hollandais, avec Joost van den Vondel et PC Hooft comme les écrivains les plus célèbres. Au 19ème siècle, Multatuli a écrit sur le mauvais traitement des indigènes dans la colonie hollandaise. Journal d'une jeune fille d'Anne Frank est le livre le plus traduit du néerlandais. Parmi les autres auteurs importants du XXe siècle figurent Harry Mulisch, Jan Wolkers, Hella S. Haasse, Willem Frederik Hermans, Cees Nooteboom et Gerard Reve. Janwillem van de Wetering a écrit des détectives à succès, Dick Bruna (doublant en tant qu'illustrateur) et Annie MG Schmidt des livres pour enfants.

Différents styles architecturaux peuvent être distingués aux Pays-Bas. L'architecture romane a été construite entre les années 950 et 1250. Ce style architectural est le plus concentré dans les provinces de Gueldre et de Limbourg. L'architecture gothique a été utilisée aux Pays-Bas à partir d'environ 1230. Les bâtiments gothiques avaient de grandes fenêtres, des arcs en ogive et étaient richement décorés. Le gothique brabançon est né avec l'essor du duché de Brabant et s'est répandu dans toutes les provinces bourguignonnes. L'architecture baroque néerlandaise (1525 - 1630) et le classicisme (1630 - 1700) sont particulièrement évidents dans l'ouest des Pays-Bas. Les autres styles architecturaux courants sont le style Louis XIV, l'Art nouveau, le rationalisme, le néoclassicisme, l'expressionnisme, De Stijl, le traditionalisme et le brutalisme.

Érasme et Spinoza étaient de célèbres philosophes néerlandais. Le scientifique néerlandais Christiaan Huygens (1629–1695) a découvert Titan, la lune de Saturne, a soutenu que la lumière voyageait sous forme d'ondes, a inventé l'horloge à pendule et a été le premier physicien à utiliser des formules mathématiques. Antonie van Leeuwenhoek a été la première à observer et à décrire des organismes unicellulaires au microscope.

Les moulins à vent, les tulipes, les chaussures en bois, le fromage, la poterie de Delft et le cannabis sont devenus des symboles des Pays-Bas, en particulier parmi les touristes.

La société néerlandaise est égalitaire et moderne. Les Néerlandais ont une aversion pour le non essentiel. Les comportements ostentatoires sont à éviter. Les Néerlandais sont fiers de leur héritage culturel, de leur riche histoire artistique et de leur implication dans les affaires internationales.

Un dicton néerlandais indiquant leur sentiment de fierté nationale dans leur récupération des terres de la mer et des marais est "Dieu a créé le monde, mais les Néerlandais ont créé les Pays-Bas".

Les manières néerlandaises sont ouvertes et directes avec une attitude pragmatique - l'informalité combinée à l'adhésion au comportement de base. Selon une source humoristique sur la culture néerlandaise, "leur franchise donne à beaucoup l'impression qu'ils sont grossiers et grossiers - des attributs qu'ils préfèrent appeler ouverture". Une source bien connue et plus sérieuse sur l'étiquette néerlandaise est "Dealing with the Dutch" de Jacob Vossestein : "L'égalitarisme néerlandais est l'idée que les gens sont égaux, en particulier d'un point de vue moral, et par conséquent, provoque la position quelque peu ambiguë des Néerlandais. envers la hiérarchie et le statut. Comme toujours, les mœurs diffèrent entre les groupes. Poser des questions sur les règles de base ne sera pas considéré comme impoli. "Ce qui peut vous sembler être des sujets et des commentaires manifestement directs n'est pas plus embarrassant ou inhabituel pour les Néerlandais que de discuter de la météo."

Les Pays-Bas sont l'un des pays les plus laïcs d'Europe, et la religion aux Pays-Bas est généralement considérée comme une affaire personnelle qui n'est pas censée être propagée en public, bien qu'elle reste souvent un sujet de discussion. Pour seulement 17% de la population, la religion est importante et 14% vont à l'église chaque semaine.

Les Pays-Bas ont une longue histoire de tolérance sociale et sont aujourd'hui considérés comme un pays libéral, compte tenu de sa politique en matière de drogue et de sa légalisation de l'euthanasie. Le 1er avril 2001, les Pays-Bas sont devenus le premier pays à légaliser le mariage homosexuel.

Les Pays-Bas ont de multiples traditions musicales. La musique hollandaise traditionnelle est un genre connu sous le nom de "Levenslied", ce qui signifie Chant de vie, dans une mesure comparable à une Chanson française ou à un Schlager allemand. Ces chansons ont généralement une mélodie et un rythme simples, ainsi qu'une structure simple de couplets et de refrains. Les thèmes peuvent être légers, mais sont souvent sentimentaux et incluent l'amour, la mort et la solitude. Les instruments de musique traditionnels tels que l'accordéon et l'orgue de barbarie sont un incontournable de la musique levenslied, bien que ces dernières années, de nombreux artistes utilisent également des synthétiseurs et des guitares. Les artistes de ce genre incluent Jan Smit, Frans Bauer et André Hazes.

La musique rock et pop néerlandaise contemporaine ( Nederpop ) est née dans les années 1960, fortement influencée par la musique populaire des États-Unis et de Grande-Bretagne. Dans les années 1960 et 1970, les paroles étaient principalement en anglais et certaines pistes étaient instrumentales. Des groupes tels que Shocking Blue, Golden Earring, Tee Set, George Baker Selection et Focus ont connu un succès international. À partir des années 1980, de plus en plus de musiciens pop ont commencé à travailler en néerlandais, en partie inspirés par l'énorme succès du groupe Doe Maar. Aujourd'hui, la musique rock et pop néerlandaise prospère dans les deux langues, certains artistes enregistrant dans les deux.

Les groupes de métal symphonique actuels Epica, Delain, ReVamp, The Gathering, Asrai, Autumn, Ayreon et Within Temptation ainsi que la chanteuse de jazz et de pop Caro Emerald connaissent un succès international. De plus, des groupes de métal comme Hail of Bullets, God Dethroned, Izegrim, Asphyx, Textures, Present Danger, Heidevolk et Slechtvalk sont des invités populaires des plus grands festivals de métal en Europe. Les stars locales contemporaines incluent la chanteuse pop Anouk, la chanteuse country pop Ilse DeLange, le groupe folklorique de chant en dialecte du sud de la Gueldre et du Limbourg Rowwen Hèze, le groupe de rock BLØF et le duo Nick & Simon. Trijntje Oosterhuis, l'une des chanteuses les plus connues et polyvalentes du pays, a réalisé plusieurs albums avec les célèbres compositeurs américains Vince Mendoza et Burt Bacharach.

Au début des années 1990, la house music néerlandaise et belge se sont réunies dans le projet Eurodance 2 Unlimited. Avec 18 millions de disques vendus, les deux chanteurs du groupe sont à ce jour les artistes musicaux néerlandais les plus titrés. Des morceaux comme "Get Ready for This" sont toujours des thèmes populaires d'événements sportifs américains, comme la LNH. Au milieu des années 1990, le rap et le hip hop néerlandophones (Nederhop) a également vu le jour et est devenu populaire aux Pays-Bas et en Belgique. Les artistes d'origine maghrébine, antillaise ou moyen-orientale ont fortement influencé ce genre.^{[citation requise]}

Depuis les années 1990, la musique de danse électronique néerlandaise (EDM) a gagné en popularité dans le monde sous de nombreuses formes, de la transe, de la techno et du gabber au hardstyle. Certains des DJ de musique dance les plus connus au monde sont originaires des Pays-Bas, notamment Armin van Buuren, Tiësto, Hardwell, Martin Garrix, Dash Berlin, Julian Jordan, Nicky Romero, W&W, Don Diablo, Ummet Ozcan, Headhunterz, Sander van Doorn et Afrojack. ; dont les quatre premiers ont été classés comme les meilleurs au monde par DJ Mag Top 100 DJs. L'Amsterdam Dance Event (ADE) est la plus grande conférence de musique électronique au monde et le plus grand festival de clubs pour les nombreux sous-genres électroniques de la planète.

Les Pays-Bas ont participé au concours Eurovision de la chanson depuis sa première édition en 1956 et l'ont remporté cinq fois.

En musique classique, Jan Sweelinck se classe comme le compositeur hollandais le plus célèbre, avec Louis Andriessen parmi les compositeurs classiques hollandais contemporains les plus connus. Ton Koopman est un chef d'orchestre, organiste et claveciniste néerlandais. Les violonistes notables sont Janine Jansen et André Rieu. Ce dernier, avec son orchestre Johann Strauss, a emmené de la musique classique et de la valse lors de tournées de concerts dans le monde entier, dont la taille et les revenus ne sont autrement visibles que dans les plus grands groupes de musique rock et pop du monde.

Certains films néerlandais - principalement du réalisateur Paul Verhoeven - ont reçu une distribution et une reconnaissance internationales, comme Délice turc ( "Fruit des Turcs», 1973), Soldat d'Orange ( "Soldaat van Oranje», 1977), Spetters de Géographie (1980) et avec la Le quatrième homme ( "Homme de Vierde», 1983). Verhoeven a ensuite réalisé de grands films hollywoodiens comme RoboCop (1987), Total Recall de Géographie (1990) et avec la Basic Instinct (1992), et revient avec un film néerlandais Black Book ( "Zwartboek", 2006).

D'autres réalisateurs néerlandais bien connus sont Jan de Bont (Vitesse), Anton Corbijn (Un homme très recherché), Dick Maas (De l'ascenseur), Fons Rademakers (L'Assaut) et les documentaristes Bert Haanstra et Joris Ivens. Le réalisateur Theo van Gogh a acquis une notoriété internationale en 2004 lorsqu'il a été assassiné par Mohammed Bouyeri dans les rues d'Amsterdam après avoir réalisé le court métrage Soumission.

Sur le plan international, les directeurs de la photographie à succès des Pays-Bas sont Hoyte van Hoytema (Interstellar, Spectre, Dunkerque) et Théo van de Sande (Wayne's World et Lame). Van Hoytema est allé à l'École nationale de cinéma de Łódź (Pologne) et Van de Sande est allé à l'Académie du cinéma des Pays-Bas. Parmi les acteurs néerlandais à succès international figurent Famke Janssen (X Men), Carice van Houten (Game of Thrones), Michiel Huisman (Game of Thrones), Rutger Hauer (Blade Runner), Jeroen Krabbe (The Living Daylights) et Derek de Lint (Trois hommes et un bébé).

Les Pays-Bas ont un marché de la télévision bien développé, avec de multiples radiodiffuseurs commerciaux et publics. Les programmes télévisés importés, ainsi que les interviews avec des réponses dans une langue étrangère, sont pratiquement toujours diffusés avec le son original et sous-titrés. Seules les émissions étrangères pour enfants sont doublées.

Les exportations télévisuelles des Pays-Bas prennent principalement la forme de formats et de franchises spécifiques, notamment par le biais du conglomérat de production télévisuelle actif au niveau international Endemol, fondé par les magnats des médias néerlandais John de Mol et Joop van den Ende. Basée à Amsterdam, Endemol compte environ 90 entreprises dans plus de 30 pays. Endemol et ses filiales créent et gèrent des franchises de téléréalité, de talents et de jeux télévisés dans le monde entier, y compris Big Brother et Deal or No Deal. John de Mol a ensuite lancé sa propre société Talpa qui a créé des franchises de spectacles comme La Voix et Utopia.

Environ 4.5 millions des 16.8 millions d'habitants des Pays-Bas sont inscrits dans l'un des 35,000 15 clubs sportifs du pays. Environ les deux tiers de la population entre 75 et XNUMX ans participent à des sports hebdomadaires. Le football est le sport d'équipe le plus populaire aux Pays-Bas, suivi du hockey sur gazon et du volleyball. Le tennis, la gymnastique et le golf sont les trois sports individuels les plus pratiqués. L'organisation des sports a commencé à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle. Des fédérations sportives ont été créées, des règles ont été unifiées et des clubs sportifs ont vu le jour. Un Comité national olympique néerlandais a été créé en 19.

L'équipe nationale de football a été finaliste de la Coupe du monde de 1974, 1978 et 2010, et a remporté le Championnat d'Europe de 1988. Parmi les 50 plus grands footballeurs de SI de tous les temps, Johan Cruyff (# 5), Marco van Basten (# 19 ), Ruud Gullit (#25) et Johan Neeskens (#36) sont néerlandais. L'équipe nationale féminine a été finaliste de la Coupe du monde 2019 et a remporté le Championnat d'Europe de 2017. L'équipe féminine de hockey sur gazon des Pays-Bas a remporté 9 des 15 Coupes du monde. L'équipe de baseball des Pays-Bas a remporté le championnat d'Europe 24 fois sur 33 épreuves. L'équipe nationale féminine de volley-ball a remporté le Championnat d'Europe en 1995 et le Grand Prix du Monde en 2007.

Les Pays-Bas ont remporté 266 médailles aux Jeux olympiques d'été et 110 autres médailles aux Jeux olympiques d'hiver. Joop Zoetemelk a remporté la Vuelta a Espana 1979, le Tour de France 1980 et le Championnat du Monde UCI 1985. Jan Janssen a remporté le Tour de France 1968, Tom Dumoulin le Giro d'Italie 2017. Max Verstappen, le plus jeune pilote de Formule 1 à faire ses débuts et à remporter une course, a été le premier Néerlandais à remporter un Grand Prix et un Championnat du monde des pilotes de Formule 1. Les kickboxeurs néerlandais du K-1 ont remporté le Grand Prix mondial du K-15 19 fois sur XNUMX tournois.

À l'origine, la cuisine du pays était façonnée par les pratiques de la pêche et de l'agriculture, y compris la culture du sol pour faire pousser des cultures et élever des animaux domestiques. La cuisine néerlandaise est simple et directe et contient de nombreux produits laitiers. Le petit-déjeuner et le déjeuner sont généralement du pain avec des garnitures, avec des céréales pour le petit-déjeuner comme alternative. Traditionnellement, le dîner se compose de pommes de terre, d'une portion de viande et de légumes (de saison). Le régime alimentaire néerlandais était relativement riche en glucides et en graisses, reflétant les besoins alimentaires des travailleurs dont la culture a façonné le pays. Sans beaucoup de raffinements, il est mieux décrit comme rustique, bien que de nombreuses fêtes soient encore célébrées avec des aliments spéciaux. Au cours du XXe siècle, ce régime a changé et est devenu beaucoup plus cosmopolite, la plupart des cuisines mondiales étant représentées dans les grandes villes.^{[citation requise]}

Les écrivains culinaires modernes distinguent trois formes régionales générales de la cuisine néerlandaise. Les régions du nord-est des Pays-Bas, à peu près les provinces de Groningen, Friesland, Drenthe, Overijssel et Gelderland au nord des grands fleuves, sont les régions les moins peuplées des Pays-Bas. L'introduction tardive (XVIIIe siècle) de l'agriculture à grande échelle signifie que la cuisine est généralement connue pour ses nombreuses sortes de viandes. Le manque relatif de fermes a permis une abondance de gibier et d'élevage, bien que les plats près des régions côtières de la Frise, de Groningue et des parties d'Overijssel bordant l'IJsselmeer comprennent également une grande quantité de poisson. Les différentes saucisses séchées, appartenant à la famille des saucisses hollandaises, se trouvent dans toute cette région et sont très appréciées pour leur goût souvent très fort. Les saucisses fumées sont également courantes, dont (Gueldre) le pire est le plus réputé. La saucisse contient beaucoup de matières grasses et est très juteuse. Les saucisses plus grosses sont souvent consommées avec ragoût, cabane or Choucroute (Choucroute); tandis que les plus petits sont souvent consommés comme nourriture de rue. Les provinces abritent également du pain de seigle à texture dure, des pâtisseries et des biscuits, ces derniers fortement épicés au gingembre ou à la succade ou contenant de petits morceaux de viande. Différents types de Kruidkoek (comme Groninger koek), Fryske dumkes et spekdikken (petites crêpes salées cuites au gaufrier) sont considérées comme typiques. Une caractéristique remarquable de Frites de pain de seigle (pain de seigle frison) est sa longue durée de cuisson (jusqu'à 20 heures), ce qui lui donne un goût sucré et une couleur foncée profonde. En matière de boissons alcoolisées, la région est réputée pour ses nombreux amers (comme le Beerenbourg) et d'autres liqueurs fortes plutôt que la bière, qui est, à part genièvre, typique du reste du pays. En tant que région côtière, la Frise abrite des prairies basses et a donc une production de fromage en commun avec la cuisine occidentale. Frison Nagelkaas (Clou de girofle frison) en est un exemple notable. Les oliebol (sous sa forme moderne) et Bolus Zeeuwse sont de bons exemples. Les biscuits sont également produits en grand nombre et ont tendance à contenir beaucoup de beurre et de sucre, comme stroopwafel, ainsi qu'une garniture quelconque, principalement aux amandes, comme gevulde koek. Les boissons alcoolisées traditionnelles de cette région sont la bière (strong pale lager) et genièvre, un spiritueux aromatisé au genévrier, connu en Angleterre sous le nom de gin. Une exception notée dans le paysage alcoolique néerlandais traditionnel, Advocaat, une liqueur riche et crémeuse à base d'œufs, de sucre et de brandy, est également originaire de cette région.^{[citation requise]}

Les provinces de Hollande du Nord, de Hollande du Sud, de Zélande et d'Utrecht et la région gueldre de Betuwe constituent la région dans laquelle se trouve la cuisine hollandaise occidentale. En raison de l'abondance d'eau et de prairies plates que l'on trouve ici, la région est connue pour ses nombreux produits laitiers, qui comprennent des fromages de premier plan tels que le Gouda, le Leyden (fromage épicé au cumin) et l'Edam (traditionnellement en petites sphères). comme Leerdammer et Beemster, tandis que le Zaanstreek adjacent dans le nord de la Hollande est connu depuis le XVIe siècle pour sa mayonnaise, ses moutardes à grains entiers typiques et son industrie du chocolat. La Zélande et la Hollande méridionale produisent beaucoup de beurre, qui contient une plus grande quantité de matière grasse laitière que la plupart des autres variétés de beurre européennes.^{[citation requise]} Sous-produit de la fabrication du beurre, Karnemelk (babeurre), est également considérée comme typique de cette région. Fruits de mer comme le hareng mariné, les moules (appelées Moules Zeeuwse, puisque toutes les moules hollandaises destinées à la consommation sont nettoyées dans l'Oosterschelde de Zélande), les anguilles, les huîtres et les crevettes sont largement disponibles et typiques de la région. Se chamailler, autrefois un mets local composé de petits morceaux de poisson blanc pané, est devenu un fast-food national, tout comme le lekkerbek. Les pâtisseries de cette région ont tendance à être assez pâteuses et contiennent souvent de grandes quantités de sucre; soit caramélisé, en poudre ou cristallisé.^{[citation requise]}

La cuisine du sud des Pays-Bas comprend les cuisines des provinces néerlandaises du Brabant du Nord et du Limbourg et de la région flamande en Belgique. Il est réputé pour ses nombreuses pâtisseries riches, soupes, ragoûts et plats de légumes et est souvent appelé bourguignon qui est un idiome néerlandais invoquant la riche cour bourguignonne qui régnait sur les Pays-Bas au Moyen Âge, réputée pour sa splendeur et ses grandes fêtes. C'est la seule région culinaire hollandaise qui a développé une haute cuisine. Les pâtisseries sont abondantes, souvent avec de riches garnitures de crème, de crème anglaise ou de fruits. Les gâteaux, comme le vlaai du Limbourg et du Moorkop et Bossche Bol du Brabant, sont des pâtisseries typiques. Des pâtisseries salées sont également présentes, avec le pireenbroodje (un rouleau avec une saucisse de boeuf haché, se traduit littéralement par du pain à la saucisse) étant le plus populaire. La boisson alcoolisée traditionnelle de la région est la bière. Il existe de nombreuses marques locales, allant de Trappiste à criquet. 5 sur 10 Association Trappiste Internationale brasseries reconnues dans le monde, sont situées dans l'aire culturelle du sud des Pays-Bas. La bière, comme le vin dans la cuisine française, est aussi utilisée en cuisine ; souvent en ragoût.

Début 2014, Oxfam a classé les Pays-Bas comme le pays offrant les aliments les plus nutritifs, les plus abondants et les plus sains, dans une comparaison de 125 pays.